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Le Quotidien N° 1055 du 6/5/2014

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Promotion du patrimoine culturel immatériel : Inventorier l’existant en vue de mieux faire la promotion
Publié le mercredi 7 mai 2014   |  Le Quotidien


Partenariat
© Le Quotidien par Gédéon Sawadogo
Partenariat : le FESPACO et Royal Air Maroc désormais liés
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Les premiers responsables du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et de la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) ont signé une convention de partenariat au terme duquel l`avionneur devient le transporteur officiel du festival. Photo : Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme


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La plupart du patrimoine culturel immatériel des différentes communautés culturelles reste méconnue au Burkina Faso. Le manque d’un inventaire général serait à l’origine de cette situation. Pour pallier cette déperdition, le ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), à travers la direction générale du patrimoine culturel (DGPC), a obtenu un appui financier du Fonds de sauvegarde de la convention de 2003, en vue de réaliser l’inventaire général du patrimoine culturel immatériel du Burkina Faso. Les membres du comité de pilotage, au nombre de 8, ont été officiellement installés le 6 mai 2014, à Ouagadougou, en présence de Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme.
C’est sous les notes mélodieuses du balafon du « Baobab Sacré » de Léon Da qu’a eu lieu, le 6 mai 2014, à Ouagadougou, l’installation officielle des membres du comité de pilotage de l’inventaire général du patrimoine immatériel culturel au Burkina Faso. Preuve que ce patrimoine, bien qu’ébranlé par les instruments de musique modernes, est à sauvegarder. Mais avant la sauvegarde, il faut d’abord passer par l’inventaire. D’où l’intitulé du projet « Inventaire et promotion du patrimoine culturel immatériel au Burkina Faso ». Pour la réalisation de l’inventaire, l’UNESCO a octroyé au Burkina Faso un soutien financier de 131 040 000 F CFA. Depuis la création de ce fonds, aucun pays au monde n’a encore bénéficié d’un soutien aussi important, a affirmé Jean-Paul Koudougou, directeur général du patrimoine culturel. « Cela témoigne de l’excellence de l’expertise nationale et de la hauteur de la confiance de l’UNESCO au ministère de la Culture et du Tourisme et en ses plus hautes autorités », a-t-il ajouté. L’inventaire général du patrimoine culturel immatériel des communautés ethnoculturelles s’étend sur tout le territoire burkinabé. Selon Jean-Paul Koudougou, cet inventaire se distingue par son envergure, les ressources humaines et financières mobilisées et les résultats qui seront obtenus. Cet inventaire sera participatif en ce sens qu’il impliquera les communautés qui identifieront elles-mêmes les éléments de leur patrimoine culturel. « Je puis vous garantir que toutes les dispositions seront prises pour mener à bon port ce projet hautement important pour notre pays », a dit Jean-Paul Koudougou au ministre Baba Hama.

Nouvelle carte de visite du Burkina Faso
« Notre pays, déjà connu pour la richesse et la diversité de son patrimoine culturel, obtenait là, une nouvelle carte de visite pour mieux faire connaitre son patrimoine culturel immobilier », a laissé entendre Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme. A la différence du patrimoine immobilier, a poursuivi Baba Hama, le patrimoine culturel immatériel n’a pas encore bénéficié de cette même attention des institutions culturelles internationales, nonobstant ses multiples facettes et l’envergure de ses manifestations. Le projet se déroulera en 2 phases. Il s’agit, en premier lieu d’une phase pilote de 8 mois qui va concerner les régions de la Boucle du Mouhoun et celle des Cascades. Le choix de ces régions, a poursuivi Baba Hama, n’est pas fortuit, car ces régions se sont toujours illustrées, dans ce domaine, à travers leur richesse culturelle immatérielle. Aussi, ce choix va-t-il permettre de peaufiner les outils méthodologiques en vue d’étendre l’inventaire au territoire national. Des équipes de collecte seront constituées et sillonneront les villes et les campagnes à la rencontre des communautés. « A la fin du projet, prévu pour 2016, une liste nationale des éléments de notre patrimoine culturel immatériel devrait être disponible ainsi que des actions de promotion identifiées pour être entreprises ou à développer », a souligné Baba Hama.

Par Toua Ladji TRAORE

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