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Sidwaya N° 7658 du 6/5/2014

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L’ambassadeur d’Allemagne et le représentant-résident de l’UNICEF à Kosyam
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Sidwaya


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Présidence du Faso : le représentant résident de l’UNICEF au Burkina reçu en audience
Lundi 5 mai 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience le représentant résident de l’UNICEF au Burkina, Marc Rubin


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu successivement en audience, le lundi 5 mai 2014 au palais de Kosyam, deux personnalités. Il s’agit de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Christian Germann, en fin de mission, et du représentant-résident de l’UNICEF au Burkina Faso, Marc Rubin.

Dans la matinée du lundi 5 mai 2014, le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est entretenu successivement, dans l’enceinte du palais de Kosyam, avec deux personnalités, autour de questions d’intérêt pour le « pays des Hommes intègres ». La premier hôte à prendre langue avec le chef de l’Etat est l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Christian Germann, en fin de mission, après trois ans de service. « Nous avons discuté des relations de coopération entre l’Allemagne et le Burkina Faso, qui sont très bonnes. Seulement, il y a un petit déficit sur le plan économique, et nous en avons parlé. Et nous sommes tombés d’accord, qu’il faut améliorer le partenariat économique entre nos deux pays. On aussi a aussi parlé politique », a soufflé le diplomate, au sortir de l’audience. Les tensions politiques au Burkina Faso peuvent-elles nuire aux relations avec l’Allemagne ?, a rebondi un journaliste. Réponse de l’audiencé : « Je ne vois pas de tension. Je constate plutôt un processus politique, qui va se dérouler. Et je suis sûr que les Burkinabè sauront trouver des solutions à leurs problèmes. L’Allemagne et le Burkina sont des pays souverains et amis, et je ne pense pas que quelque chose viendrait influencer négativement nos relations ». A la question de savoir quel est son point de vue sur la question de l’alternance au Burkina Faso, l’ambassadeur allemand a observé une prudence de Sioux. « Je suis observateur. Je ne veux pas influencer le processus politique au Burkina. Mon avis est que les élections à venir vont apporter la stabilité au pays, et je pense que les hommes intègres doivent travailler à cela », a-t-il réagi. Par contre, il s’est prononcé, volontiers, sur les efforts à fournir par le Burkina Faso pour amorcer un véritable développement. « Améliorer la situation de la population relève de tout un processus. Et le Burkina Faso est sur un bon chemin avec son plan de développement et le professionnalisme de ses hommes. A part cela, un seul mot me revient à l’esprit, concernant le Burkina, c’est la stabilité », a-t-il avancé. Pour le reste, il s’est voulu un peu anecdotique sur son séjour dans son pays d’accueil. « Le Burkina Faso, c’est ma première expérience en Afrique. Au début, j’étais un petit peu réservé. Après les choses ont évolué dans le bon sens. A présent, je suis triste à l’idée de savoir que je dois partir. Je garde l’impression que les Burkinabè ont beaucoup de choses en commun avec les Allemands. Ils travaillent dur. Je pense que le Burkina a un grand potentiel pour se développer », a lâché M. Germann.

La question des droits des enfants

Aussitôt l’ambassadeur allemand parti, le président du Faso a accueilli le représentant-résident de l’UNICEF, Marc Rubin, pour un autre entretien digne d’intérêt. « L’essentiel de notre conversation a porté sur les droits des enfants au Burkina Faso. Nous avons pu apprécier les efforts et les progrès réalisés par le pays dans divers domaines. Nous avons notamment revu la politique de nutrition et des progrès très importants qui ont été faits pour lutter contre ce fléau. A ce niveau, le Burkina Faso est un exemple dans la sous-région. De gros progrès ont été faits dans le domaine du primaire. Maintenant, il faut s’atteler à la qualité de l’éducation et faire en sorte que le secondaire soit une priorité avec une poussée de l’éducation des filles », a d’emblée déclaré ce responsable du système des Nations unis, au terme de l’entrevue. Et de poursuivre : « Nous avons aussi parlé de l’excision, où de gros efforts ont été également consentis, grâce aux initiatives de la première Dame, du gouvernement et des partenaires. Une poussée va être maintenant menée contre le mariage des enfants, qui demeure un gros problème. Le travail des mineurs sur les sites d’orpaillage, qui concerne des centaines de milliers d’enfants au Burkina, a aussi été évoqué. Ce qui est inacceptable évidemment ». Quelles sont les attentes de l’UNICEF vis-à-vis du Burkina ? A cette interrogation, M.Rubin a rétorqué : « Nos attentes, c’est de continuer le travail qui est fait. Je crois que c’est un pays avec lequel on peut discuter de beaucoup de sujets, de façon très constructive. Il n’y a pas vraiment de tabous, puisque tous les dossiers de développement sont abordés, maintenant c’est de continuer les efforts et de faire en sorte qu’ils soient fournis au niveau des communautés ». Aussi a-t-il donné son avis sur l’effectivité de la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Pour lui, certains objectifs, tels la couverture d’eau, seront atteints. En revanche, a-t-il affirmé, d’autres, tels le taux de mortalité maternel et celui de l’assainissement demeureront des préoccupations.

Kader Patrick KARANTAO

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