Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1054 du 5/5/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment



Politique

Conférence provinciale de l’autre Burkina/PSR dans le Boulkiemde Mobilisation réussie pour Alain Zoubga à Koudougou
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Le Quotidien




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’Autre Burkina/Parti socialiste pour la refondation (PSR) a tenu, le 4 mai dernier, à la place de la nation de Koudougou, sa toute première conférence provinciale, dans le Boulkiemdé. Sous un soleil de plomb, les militants ont massivement répondu à l’appel du président du parti, Alain Zougba. C’était l’occasion pour ce dernier d’installer le bureau provincial du parti, composé de 23 personnes. Plusieurs responsables de partis politiques, dont le président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo, ont pris part à la conférence provinciale.
« Rôle et place du militant dans l’implantation de l’Autre Burkina ». C’’est sous ce thème que s’est tenue la première conférence provinciale du parti des sept flèches, dans la Cité du cavalier rouge, le dimanche 4 mai 2014. C’est une foule immense qui a accueilli le président du parti à la place de la nation de Koudougou. « En tout cas, même si ce n’est pas une réussite, cette mobilisation est loin d’être un échec. Félicitation à ceux qui ont organisé cette rencontre, félicitation aux femmes du Boulkiemdé, félicitation à tout le monde », s’est réjoui le président du parti, Alain Zougba. Tour à tour à la tribune, les différents intervenants sont passés livrer leur message. La représentante des femmes du Boulkiemdé, Michelle Louise Somda, a, au nom des femmes, rassuré le parti que « beaucoup de femmes sont prêtes pour le changement », tout en rappelant l’un des slogans du parti « le changement, c’est maintenant ». Quant au président provincial du parti, Oscar Ouédraogo, il a salué la présence massive de la population à cette première rencontre du parti dans la province. Il entend apporter sa contribution à l’implantation du parti dans la province, en collaboration avec le bureau qu’il dirige, et aussi grâce au soutien du bureau national.
L’invité de marque du jour, le président de l’UNDD, Me Herman Yaméogo, s’est adressé au public en ces termes : « Alain Zoubga, ici présent, n’est pas seulement un parent, c’est un grand lutteur politique. Au Burkina, il y a beaucoup de grands de ce pays qui sont passés à son école. Donc, c’est une joie d’être ici à ses cotés pour l’encourager, pour lui dire que sa manifestation se tient à un moment clé de notre histoire ». Avec son expérience, poursuit-il, il pourra faire en sorte que la contribution de notre Burkina, la contribution de tous les démocrates, de tous les républicains concourent à la paix au Burkina Faso parce que la paix, c’est le maître-mot. Rien ne peut s’entreprendre sans la paix. «Notre présence ici c’est pour l’encourager, c’est pour lui dire d’aller de l’avant », a-t-il conclu. Quant à Zoubga Alain, président de l’Autre Burkina/PSR, il estime qu’il faut compter désormais avec son parti, car il est un compagnon lucide de ceux-là qui sont convaincus que le Burkina Faso doit avancer dans la paix. Il s’est réjoui de la présence de Me Herman Yaméogo, tout en relevant qu’au-delà de leurs différences, ils ont pu travailler ensemble dans le cadre de la refondation et ils sont ensemble dans le cadre du Front républicain. Il n’a pas manqué de remercier le président du conseil régional, représentant le CDP. « Notre partenaire et parfois notre adversaire en ce sens que pendant longtemps et encore aujourd’hui, il y a des points qui nous opposent , et nous savons que dans ce pays, au-delà des divergences, il faut mettre en commun ce qui nous unit, afin qu’il y ait la paix et que ce pays avance.
« Nous y sommes et nous ne bougerons pas. On ne bougera plus, on est assis et on va se développer dans le Boulkiemdé», a-t-il noté avant de signaler à ses partenaires et adversaires de leur faire de la place, car comme il l’a rappelé, c’est ça le combat politique.
Pour terminer, il a attiré l’attention de ses adversaires politiques que « vous ne pouvez pas choisir le chemin de l’opposition et passé tout votre temps à gémir parce qu’on vous a retiré un passeport. C’est ridicule ! » Quand j’ai quitté le gouvernement, note-t-il, le lendemain, ils ont réclamé mon passeport et ils l’ont eu.

Par Sita DIALLO/TRAORE

 Commentaires