La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée samedi, est le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè de ce lundi. « Journée mondiale de la liberté de presse : Les journalistes interpellés sur leurs responsabilités sociales », barre à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui a donné également la parole à des citoyens pour se prononcer sur la question de la liberté de presse dans le pays.
Selon ce journal, cette journée a été commémorée au Burkina Faso sous le thème : « Rôle des médias dans des situations d’effervescence politique : cas du Burkina Faso ».
Sidwaya renseigne qu’il y a eu des échanges initiés par le Centre de presse Norbert-Zongo (CNP/NZ) avec les acteurs, collaborateurs et partenaires de la presse.
« Il est ressorti que les journalistes, quel que soit le contexte sociopolitique, doivent respecter les règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information », écrit le Journal.
Le Pays ne dit pas autre chose quand il affiche : « Journée internationale de la liberté de presse au Faso : Les journalistes appelés à plus de vigilance et de professionnalisme ».
De son côté, L’Observateur Paalga affiche : « Journée internationale de la presse au Burkina : Un thème qui tombe à pic ».
A lire L’Observateur Paalga, au Burkina Faso, les associations et réseaux de journalistes n’ont pas été en reste de celle commémoration internationale de la liberté de la presse.
« Entre panel et tournoi de football, elles ont, selon leurs moyens et le degré de mobilisation dans les rangs, sacrifié à ce qui est devenu, depuis, une tradition dans le secteur des médias du Burkina », souligne le journal.
Parlant du thème choisi pour la commémoration, L’Obs fait savoir qu’il ne fait l’objet d’aucun doute que par ces temps qui courent, l’on ne saurait trouver sujet plus opportun.
« Du reste, le meilleur indice de cette effervescence sociopolitique se trouve déjà dans ce «second printemps» que connaît la presse burkinabè ces dernières années, avec ces journaux, radios et télés qui poussent comme champignons après l’orage », note ce confrère.