L’Association jeunesse espoir d’Afrique (AJEA) a organisé un panel-débats, le jeudi 1er mai 2014 à l’Université de Ougadougou. Cette rencontre s’est déroulée sous le thème : « La responsabilité de la jeunesse dans le processus de démocratisation en Afrique : cas du Burkina Faso ».
L’Association jeunesse espoir d’Afrique (AJEA), dans sa dynamique de conscientisation et de sensibilisation de la jeunesse, a organisé un panel- débats, le jeudi 1er mai 2014, au campus de Zogona à Ouagadougou. Ce panel s’est tenu sous le thème : « La responsabilité de la jeunesse dans le processus de démocratisation en Afrique : cas du Burkina Faso ». Selon le président de l’association, Siriki Naon, l’AJEA, à travers ce panel-débats, vise à inciter la jeunesse à s’investir davantage dans les questions politiques au Burkina Faso. Et de poursuivre que cette jeunesse ne doit pas rester en marge de tout ce qui concerne l’avenir du pays. Aussi, il a indiqué que seule la participation massive de la jeunesse aux échéances électorales à venir permettra d’assurer une transition démocratique apaisée au « pays des Hommes intègres ». Quant au Pr. Maurice Bazemo, il a, de prime abord, comparé la jeunesse à la sève contenue dans le corps d’une plante. Dès qu’une carence de cette sève est constatée, cela conduit directement à la mort de la plante, a expliqué Pr. Bazemo. Cela pour dire que la jeunesse représente cette substance vitale de la société. Il faut donc que cette frange de la population soit suffisamment outillée pour jouer pleinement son rôle. En outre, M. Bazemo a invité les jeunes à prendre part aux différents débats d’idées. Lesquels débats leur ouvriront grandement les yeux et les rendront plus audacieux afin de réussir leur mission dans la société, a dit le communicateur Bazemo. « A jeunesse audacieuse, victoire assurée », a-t-il soutenu. Le député Zakaria Tiemtoré a, pour sa part, exhorté la jeunesse à plus d’engagement dans les affaires politiques du pays. Car pour lui, seul l’engagement est l’arme du changement. Pour faire de ce changement une réalité, M. Tiemtoré a encouragé les jeunes à connaître et à s’approprier les règles de la démocratie. Toute chose qui facilitera l’engagement de cette partie de la population dans les différentes luttes afin de changer positivement les choses, a conclu le député de l’ADF/RDA. Le Pr. Laurent Bado a lui estimé qu’il appartient à la jeunesse de couper le cordon ombilical qui lie l’Afrique à l’Europe, cela lui permettra d’être plus responsable et de connaître le goût de la démocratie. Présent à ce panel, Dr Bachir Ouédraogo a fait un bref rappel de l’historique du Burkina Faso, invitant ainsi la jeunesse actuelle qui représente plus de 70% de la population à ressembler à celle des années 1966 et 1978, deux dates majeures qui ont marqué la vie politique de notre pays. Selon lui, c’est en s’impliquant fortement et de manière active dans les activités de la société que l’on peut parvenir à un réel changement.