A la faveur du stage de formation d’arbitres de football d’élite tenu du 29 avril au 3 mai dans la capitale burkinabè, l’instructeur FIFA, Yahya Hadqa (Maroc), a déclaré que l’instance suprême du football mondial a opté pour un arbitrage de qualité au Burkina Faso. 30 arbitres burkinabè ont été remis à niveau sur les lois 11, 12 et 14.
« Nous avons opté pour un arbitrage de qualité au Burkina Faso et on aimerait voir d’autres arbitres émerger car il n’y a que 3 ici qui sortent du lot », a déclaré l’instructeur FIFA, le Marocain Hadqa Yahya, dépêché à Ouagadougou avec le Sénégalais Mademba MBacke pour donner des cours sur l’évolution des lois 11, 12 et 14 du football. « Nous avons établi un programme en fonction des objectifs que nous-nous sommes fixés durant les 5 jours de formation : nous avons traité tous les points saillants des lois (le hors-jeu, l’évaluation des fautes, le placement, la gestion et le management dans la surface de réparation, le coup de pied de réparation, deux séances intégrées sur le terrain et des nouveaux tests avec la collaboration de l’instructeur physique de la FIFA, etc. », a expliqué Yahya Hadqa. Il a ajouté que chaque année, dans le département de l’arbitrage de la FIFA, il y a toujours un nouveau matériel pour aider les arbitres à évoluer et à développer leur qualité d’arbitrage. Pour Juste Ephrem Zio qui fait ses premiers pas dans les compétitions internationales, « nous avons beaucoup appris. Nous avons mieux compris les interprétations par rapport aux lois de jeu. Il y a eu plus de sévérité par rapport à l’application des fautes. On nous a demandé plus d’implication au niveau de la gestion. Au niveau du coup-franc, on nous a demandé de faire attention à la gravité où il y a 3 considérations qui sont intervenues : est-ce-que la faute est faite par imprudence, par gravité ou par excès de combativité ». Le porte-flambeau de l’arbitrage burkinabè demande l’indulgence du public sportif burkinabè dans l’application des règles : « il ne faudra plus que les gens aient l’impression que les arbitres sont devenus des cow-boys où on sortira les cartons pour appliquer les textes ». Les instructeurs disent être satisfaits de l’assiduité et de la prestation des stagiaires au cours des travaux. 30 arbitres ont été soumis à ce stage et sont repartis avec des attestations de participation. Le Burkina Faso a 13 arbitres internationaux dont 4 hommes et 1 femme chez les arbitres centraux, 6 arbitres assistants et 2 assistantes. Les 17 autres sont des arbitres fédéraux.
