Mesures sociales du gouvernement dans les Hauts-Bassins: Plus de 52 millions de F CFA remis aux formateurs du programme HIMO #aOuaga

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Mesures sociales du gouvernement dans les Hauts-Bassins: Plus de 52 millions de F CFA remis aux formateurs du programme HIMO

Publié le lundi 5 mai 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla

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Le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MJFPE) a remis, le vendredi 25 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, des chèques d’une valeur totale de plus de 52 millions de F CFA aux formateurs des bénéficiaires du programme Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Cet argent est la contrepartie de la formation de 5 259 personnes sur le terrain dans plusieurs métiers.

Dans le cadre des mesures sociales prises par le gouvernement burkinabè, le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MJFPE) a la charge de former 83 720 jeunes, femmes et autres travailleurs bénéficiant des travaux du programme Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Pour les Hauts-Bassins, ce sont à peu près 6 000 jeunes et femmes déjà sur le terrain depuis quelques mois, qui sont concernés. En plus des travaux qu’ils font, le gouvernement a décidé de leur apprendre 44 métiers identifiés, parce que les uns et les autres s’y intéressent.

Il s’agit entre autres, de la plomberie, de la coiffure, de l’élevage, de la saponification, de la réparation des téléphones et du maraîchage. « L’idée est qu’à l’issue de ces contrats des travaux HIMO, ils puissent être formés à des métiers qu’ils vont exercer plus tard. C’est donc une stratégie de lutte contre le chômage en leur donnant de l’emploi à même de les autonomiser », a expliqué le directeur des affaires administratives et financières (DAF) du ministère en charge de la jeunesse, Raphaël Ouermé. Sur les 6 000 personnes des Hauts-Bassins, plus de 5 259 sont concernées pour l’instant et sont en train d’être formées pour un taux d’exécution de 87% de participation. Les formateurs ont quant à eux, reçu des mains du DAF du ministère de la Jeunesse, leurs chèques. A entendre la directrice régionale de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) des Hauts-Bassins, Colette Ouédraogo, sa structure est chargée de la formation. Elle a donc identifié des formateurs auxquels s’ajoutent des formateurs endogènes, ceux issus des associations, mais aussi des prestataires privés. En somme, c’est plus de 52 millions de F CFA mobilisés pour cette région qui ont été remis aux formateurs.

Après avoir reçu son chèque de 1 387 500 F CFA, François Kam, formateur en élevage a confié qu’il est chargé de diffuser des contenus d’élevage au niveau du programme HIMO dans les villages de la province du Houet. « La formation est toujours en cours et nous amenons les apprenants à conduire désormais leur production animale de façon rentable, afin qu’ils ne continuent pas à faire un élevage extensif qui les amène à engager des activités où ils ne peuvent évaluer ni les charges ni les recettes », a-t-il dit. Abdoul Karim Dibia est lui, formateur en production de pépinière. Il a reçu 52 400 F CFA pour 14 apprenants qu’il a formés à faire deux types de pépinières. Il s’est agi lors de la formation, de leur enseigner la période qui convient à chaque type de pépinière, le dosage et les périodes d’apport de la fumure organique et de l’engrais aux plants, et comment passer de la pépinière aux plants. Salam Ouédraogo quant à lui, est formateur en saponification.

Pour son chèque de 453 750 F CFA, il a appris à 64 jeunes et femmes de Péni et Toussiana à fabriquer le savon de lessive, avec une phase théorique et une phase pratique afin qu’ils puissent maîtriser le travail. « Cet argent me permettra de rentrer dans mes fonds, parce qu’on a amené nous-mêmes nos matériels sur le terrain pour former les jeunes », a-t-il confié.

Après un tour dans l’ensemble des communes des Hauts-Bassins et des régions environnantes, le DAF du ministère de la Jeunesse rapporte qu’il est largement satisfait de l’engouement sur le terrain. « Au-delà des Hauts-Bassins, nous avons également fait les Cascades et il y a un véritable enthousiasme autour de la chose pour laquelle nous encourageons les formateurs et les bénéficiaires, afin de mener à bon port les activités », a-t-il conclu.

Jean-Marie TOE

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