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Sidwaya N° 7657 du 5/5/2014

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Journée mondiale de la liberté de la presse: Les journalistes interpellés sur leur responsabilité sociale
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Sidwaya


Période
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Période d`effervescence politique : la posture de la presse en débats
Samedi 3 mai 2014. Ouagadougou. Le Centre national de la presse a organisé un panel sur le thème "Rôle des médias dans les situations d`effervescence politique : cas du Burkina Faso" dans le cadre de la Journée mondiale de liberté de la presse


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La Journée mondiale de la liberté de la presse a été commémorée au Burkina Faso sous le thème : « Rôle des médias dans des situations d’effervescence politique : cas du Burkina Faso ». Des échanges initiés par le Centre de presse Norbert-Zongo (CNP/NZ) avec les acteurs, collaborateurs et partenaires de la presse, il est ressorti que les journalistes, quel que soit le contexte sociopolitique, doivent respecter les règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.

Appel à la libération de 17 journalistes et de bloggeurs éthiopiens, lancement du Prix de la meilleure journaliste du Burkina, panel sur le thème : « Rôle des médias dans des situations d’effervescence politique : cas du Burkina Faso » ; tels sont les activités majeures qui ont ponctué la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Burkina Faso, le 3 mai 2014. Concernant les journalistes éthiopiens privés de leur liberté, le Centre national de presse/Norbert-Zongo (CNP/NZ) qui a piloté les activités commémoratives a exprimé, à travers une déclaration, sa solidarité avec la presse éthiopienne et demandé la libération des hommes de médias. La 4e édition 2014 du Prix de la meilleure journaliste du Burkina a été officiellement lancée par la lauréate de l’année dernière, Fatouma Sophie Siri/Ouattara. Celle-ci a présenté les conditions de participation à la compétition aux professionnelles de la presse. Il est à noter que le prix d’une valeur d’un million de FCFA récompense le meilleur article ou la meilleure production des femmes journalistes travaillant ou collaborant dans des organes de presse au Burkina Faso. Les œuvres soumises doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 3 mai 2013 et le 3 mai 2014. Chaque candidate peut déposer 3 productions, la sélection va se faire au niveau des trois catégories d’organe, presse écrite, radio et télévision, et la meilleure journaliste primée le 20 octobre 2014, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la presse. Tout en demandant à ses consœurs journalistes de participer à la compétition, Mme Siri a prévenu de son intention de se succéder. « La compétition est ouverte. Que la meilleure gagne », a-t-elle ajouté. « Vive la liberté d’expression et de presse ! » a pour sa part dit le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Justin Coulibaly, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la communication (SYNATIC) pour ouvrir le débat sur le panel portant sur "Le rôle des médias dans des situations d’effervescence politique". Il a attiré l’attention sur le contexte sociopolitique du Burkina Faso marqué par des luttes de classe pour la conservation du pouvoir ou l’accession à la magistrature suprême. De son point de vue, les médias jouent un rôle essentiel dans le processus de bonne gouvernance et de développement durable. La sécurité des journalistes est fondamentale si l’on veut que ces fonctions soient assurées, a poursuivi M. Coulibaly. Pourtant, 65 journalistes ont été assassinés et seulement quelques-uns des meurtriers ont été traduits en justice, selon les rapports de l’UNESCO. Des communications livrées par le directeur de publication du journal Mutation, le chargé de mission au Conseil supérieur de la communication, Justin Tiono et le professeur Mahamadi Sawadogo, dans le cadre du panel, il est ressorti que quels que soient la période et le contexte sociopolitique, le journaliste doit respecter les règles d’éthique et de déontologie de sa profession. Pour M. Zongo, le journaliste doit être objectif, garder son sens critique et l’appliquer à sa source, ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation et de la manipulation. Et M. Tiono de rappeler : « Les faits sont sacrés, les commentaires libres ». Ce dernier a interpellé les journalistes sur leur responsabilité sociale. Selon le Pr. Sawadogo, l’engagement du métier ne signifie pas violence dans le ton, mais plutôt sérieux dans le travail, maîtrise de l’argumentation, crédibilité. Les préoccupations des participants au panel ont porté notamment sur l’indépendance du CSC, la distribution du journal AGORA, le rôle de service public des organes d’Etat. Les représentants du CSC ont déploré les manquements observés dans le journal AGORA et ont expliqué les mesures et les initiatives prises dans le cadre de la régulation.

Séraphine SOME/MILLOGO
serasome@yahoo.fr



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