Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1054 du 5/5/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment



Santé

Journées nationales de vaccination contre la polio 2014 : le top de départ de la première phase donné à Saaba
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Le Quotidien


Santé:
© Autre presse par DR
Santé: vaccination contre la poliomyélite


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Du 2 au 5 mai 2014, se déroulent sur toute l’étendue du territoire national, la première phase des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. C’est la commune de Saaba qui a eu l’honneur d’abriter l’administration officielle des premières doses symboliques par le ministre de la Santé, Léné Sébgo et ses collaborateurs. Occasion pour le ministre de prêcher en faveur d’une grande mobilisation pour poursuivre la lutte contre la maladie qui n’a plus fait signe au Burkina, depuis 2009.

Le ministre de la Santé, Léné Sebgo administrant des doses de vaccin à Elvire Gérardine Nikièma, âgée de 5 mois et la représentante résidente de l’OMS au Burkina, Djamila Cabral ainsi que le gouverneur de la région du Centre faisant autant à d’autres enfants de moins de 5 ans, c’est l’acte symbolique qui a marqué le top de départ des journées nationales de vaccination. Pour ce premier passage, ce sont au total 6 584 493 enfants qui devront bénéficier des gouttes de vaccin, les mettant à l’abri de la poliomyélite. Pour toucher ces cibles, 17 307 équipes de vaccinateurs et 4255 superviseurs ont été déployés sur le terrain. Au niveau de la commune de Saaba, le ministre de la Santé, Léné Sebgo s’est rendu au CMA de ladite localité pour prendre connaissance de l’organisation du travail, recenser les difficultés et prodiguer des conseils. Au niveau de Saaba, ce sont 17 à 16 enfants de 0 à 11 mois et 9305 enfants de 12 à 59 mois soit un total de 11021 enfants qui devront bénéficier du vaccin contre la poliomyélite. Pour se faire, ce sont 12 500 doses de vaccin qui ont été réceptionnées au CMA de Saaba. Dans le village de Sanbsin où le ministre et ses collaborateurs ont officiellement lancé les journées de vaccination, plusieurs ménages et des lieux publics ont été déjà sillonnés par les superviseurs. Depuis 2009, aucun cas de poliomyélite n’a été constaté sur le territoire national, selon les autorités. Pour le ministre Léné Sebgo, il ne faut pas pour autant baisser la garde. En ce sens, il a invité la population à faire de sorte qu’aucun enfant de moins de 5 ans où qu’il soit ne soit exclu. « Nous invitons toute la population du Burkina à faire de sorte que tous les enfants de moins de 5 ans puissent bénéficier du vaccin contre la poliomyélite, afin que d’ici quelques années, on ne parle plus de cette maladie qui a fait souffrir beaucoup d’enfants», a-t-il déclaré. Contre certains préjugés entretenus autour d’inconvénients éventuels de la vaccination, le ministre Léné Sebgo a invité les auteurs à voir les conséquences positives des vaccinations sur certaines maladies telle la rougeole. Il les a invités à désormais intégrer le reflexe de la vaccination dans les habitus. La poliomyélite fait partie des 11 maladies prises en compte dans le programme élargi de vaccination. Cela traduit l’engagement des autorités à être en phase avec l’objectif mondial d’éradiquer le mal de la planète. A en croire la représentante résidente de l’Organisation mondiale pour la santé, Djamila Cabral, on est au bout de la ligne, pour l’anéantissement du mal. « On est au bout de la ligne. Tous les pays du monde se sont engagés à éradiquer la maladie. On est presqu’au bout de la bataille. Seuls quelques pays connaissent encore la maladie. En Afrique de l’Ouest, un seul pays connaît encore la maladie », a déclaré Djamila Cabral. Selon elle, la poliomyélite est une maladie qui se propage très vite de sorte qu’il faut travailler à s’assurer que le niveau de protection des enfants est tel que la maladie ne puisse plus revenir. En la matière, elle a salué les efforts du gouvernement et de la population burkinabè qui a réussi à ne plus faire parler de la maladie depuis 2009 et les a encouragés à persévérer. Le lancement des journées nationales de la vaccination marque aussi, celui de la semaine africaine de la vaccination qui s’étend du 2 au 9 mai. Pour le ministre de la Santé, cette initiative vise à faire la promotion de la vaccination comme moyen de prévention des maladies. L’occasion était bien pertinente pour que Djamila Cabral soutienne que les enfants ont droit à la vaccination et chacun doit œuvrer pour qu’ils en bénéficient .

Par Roger Melchisédech KABRE

 Commentaires