Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Burkina Faso : la profession de journaliste menacée (observatoire des médias)
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  Agence de Presse Africaine


Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso : la profession de journaliste menacée (observatoire des médias)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’Observatoire burkinabè des médias (OBM) a fait part, vendredi à Ouagadougou, de sa préoccupation au sujet des ’’menaces’’ qui guettent la profession de journaliste au Burkina Faso.

Dans sa déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’OBM se félicite tout d’abord de la progression du Burkina Faso dans le classement annuel de Reporters sans frontières, en matière de liberté de la presse.

En effet, le classement mondial de la liberté de presse publié par Reporters sans frontières situe le Burkina Faso au 46e rang mondial en 2013 et au 68e rang en 2012. De l’avis de l’Observatoire, il s’agit là, d’un progrès remarquable et salutaire pour les professionnels.

‘’Mais sur ces lauriers, il ne faut point dormir, car si les violences faites aux journalistes régressent, des menaces plus graves guettent la profession dans notre pays’’, fait remarquer l’OBM.

En vue d’illustrer ces menaces, la structure dont le but essentiel est de préserver l’image positive du journalisme, indexe deux points : la fragilité des entreprises de presse et le manque de professionnalisme de certains de ses acteurs.

‘’Sur le premier point, l’OBM est en phase avec les résultats du comité technique mis en place par le Premier ministre qui a fait des propositions dans le sens d’améliorer la viabilité des entreprises de presse, à travers une fiscalité adaptée et la mise en place d’un fonds de soutien’’, relève la déclaration.

Sur le second point, l’OBM estime qu’il revient aux professionnels de la presse de ‘’faire violence sur eux-mêmes en recrutant et en formant des journalistes compétents afin d’éviter ou de réduire considérablement les procès en diffamation et les saisines et auto - saisines de l’organe d’autorégulation pour atteinte à l’honneur ou à la vie privée… ‘’.

C’est pour cette raison que l’OBM invite ardemment les rédactions qui ne l’ont pas encore fait à la mise en place de chartes spécifiques, de comités internes d’éthique et à désigner leur médiateur.

Selon l’Observatoire, cette période de surchauffe politique que vit le Burkina Faso à l’orée des élections de 2015 expose les journalistes à des risques de dérapage.

‘’Seuls un attachement aux règles éthiques et déontologiques et leur application rigoureuse permettront de passer ce cap, au service rien que de l’information’’, prévient-il.

Depuis 1993, le monde entier célèbre la journée de la liberté de la presse, chaque 3 mai.

Cette célébration voulue par les Nations Unies et le monde des médias vise quelques objectifs inhérents au renforcement de la démocratie et de la liberté sur la planète : célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l’indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes morts dans l’exercice de leur profession.

 Commentaires