Boussé - La grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNSTHA) a particulièrement ralenti les activités du bloc opératoire et du laboratoire du Centre médical de Boussé, a constaté l’AIB sur place.
Le mot d’ordre de grève de 96h lancé le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNSTHA) a affecté considérable le principal centre de santé, le centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Boussé, a confié un agent de l’administration du Centre.
Au CMA, des agents qui jouent aux cartes, à la pétanque ou entrain de boire du thé sous les arbres. Une quinzaine d’agents ont abandonné les blouses et les tensiomètres pour manifester leur mécontentement.
Les services du bloc opératoire et celui du laboratoire d’analyses médicales n’étaient pas fonctionnels au tour de 11heures à notre passage le premier jour de grève. Quant à la médecine générale, les services tournaient au ralenti et un agent sur deux a était présents à son poste.
« La grève est bien suivie. Vous constaterez que plusieurs unités de soin sont paralysées ou tournent au ralenti.Nous voulons attirer l’attention du gouvernement par notre grève de 96heures sur notre plate forme revendicative pour l’amélioration des condition de vie et de travail des agent de santé", a souligné le secrétaire général adjoint de la section provinciale du syndicat, M.Fidèle Kafando.
"Il s’agit notamment des revendications indemnitaires des gardes et de risque qui sont toujours sans réponses satisfaisantes. A cela s’ajoute la situation de nos collègues qui ne peuvent plus progresser », a ajouté M Kafando.
Certains déblayeurs ne cachent pas leur colère du traitement dont ils sont l’objet. « Dans quel villes on peut avoir une maison pour loger à quatre mille (4000) ou sept mille cent cinq cent. Une source proche de l’administration indique pour leur coté que les services fonctionnent avec le minimum.
Les différentes gardes sont assurées indique l’administration du CMA.
« Il faut reconnaitre que nous avons des services qui sont fermés depuis le début de la grève. Nous avons plusieurs agents qui manquent à l’appel », a reconnu M.Charles Zougouri.