Le vendredi 2 mai 2014 s’est tenu le 9e congrès de l’union des chauffeurs routiers du Burkina Faso. Les débats se sont déroulés autour du thème : « professionnalisation du métier des chauffeurs routiers pour relever les nouveaux défis de développement des transports au Burkina Faso. Réplique des travailleurs », Placé sous le Co-parrainage du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, la cérémonie d’ouverture des échanges a été présidée par le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin-Ouédraogo.
C’est dans un contexte marqué par l’insécurité routière, en témoigne les deux récents graves accidents sur l’axe Yako- Ouahigouya et au Togo que se tient le 9e Congrès de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina du 2 au 3 mai 2014 à Ouagadougou. Après une minute de silence observée en mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs métiers, Jean-Bertin Ouédraogo, ministre des Infrastructures du Désenclavement et des Transports, a salué la tenue de cette rencontre. Pour lui, ce 9e congrès a servi de cadre pour les chauffeurs routiers de se pencher sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Il s’est agi pour eux de réfléchir sur la nécessité de la professionnalisation du secteur. Le ministre a rappelé que le métier de chauffeur routier exige un don de soi, un investissement total et une vigilance accrue. Il a réitéré l’engagement à porter un regard attentif aux problèmes auxquels les chauffeurs font face. Il a invité l’ensemble des participants à s’engager activement dans les échanges afin de dégager les maux qui minent leur secteur d’activité. C’est en cela que des propositions pertinentes seront faites au gouvernement ? en vue de trouver des solutions idoines aux difficultés, a-t-il dit. Jean-Bertin a appelé les chauffeurs à plus de prudence, aux stricts respects des règles élémentaires de conduite. Le représentant du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a également marqué la disponibilité de son département à soutenir ce secteur à travers une stratégie de renforcement dans le domaine de sensibilisation, d’information, de formation et d’éducation routière. Le secrétaire général de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso, Boureima RABO, a affirmé que la sécurité du chauffeur routier n’est pas garantie. Selon lui, au moins 10% des chauffeurs ne sont pas couverts par la Caisse nationale de sécurité sociale. Il a affirmé également que la convention collective de sécurité de transport a été signée depuis 2011 mais n’a pas encore été mise en application. Il a souhaité que les conclusions des échanges puissent aboutir enfin à la mise en application de ladite convention .