Dans la matinée du mercredi 14 novembre 2012, les usagers de la voie, prolongement de l’Avenue Babanguida en passant par le rond-point des artistes et allant vers la circulaire à hauteur du bâtiment à niveau abritant la direction générale des Droits humains, la direction des marchés publics…, étaient obligés d’emprunter une déviation pour rejoindre leur destination. La famille Dabré dont le domicile, du moins ce qui en reste, est situé en face du bâtiment indiqué, aidée de certains habitants du quartier, a barré la voie pour, dit-elle, se faire entendre afin que Justice leur soit rendue. L’affaire porte sur une histoire de parcelle située à Dapoya. En effet, la famille Dabré a vu son domicile démoli au secteur 29 sur décision de justice, décision qu’elle estime d’ailleurs arbitraire. Bénéwendé Sankara est indexé par les Dabré, mais lui, ne se sent aucunément concerné.
Manifestation pacifique, sans heurts ni violence, dans la matinée du mercredi 14 novembre 2012 à Ouagadougou sur la voie passant à côté du bâtiment abritant la direction générale des Droits humains, la direction des marchés publics…C’est la famille Dabré dont le domicile, du moins ce qui en reste, qui, aidée par certains habitants du quartier, a pris en otage la voie au niveau de son domicile. Par cet acte, elle espère se faire entendre afin, dit-elle, que Justice lui soit rendue. Le domicile sur décision de Justice, a été saisi, les bagages mis dehors et les maisons démolies. L’histoire est très complexe. Au fait, il s’agit d’une parcelle située à Dapoya appartenant initialement à feu Rasmané Dabré. Selon des documents que nous avons reçus de Abdoulaye Dabré, fils aîné du propriétaire de la maison démolie, Alexandre Abiandi Dabré serait le seul héritier de la parcelle D Lot 283 PUH n°42 du 16/09/1955, à l’origine des problèmes. Cet héritier aurait reçu le certificat d’hérédité et Boukaré Dabré et Amidou Dabré ont été témoins en 1991. Alexandre Abiandi décédé en avril 2006, la propriété de la parcelle de Dapoya est revenue à ses ayants droit. Mais selon toujours les documents reçus, le sieur Nayo Djébré dit Salam a profité d’une situation pour se faire établir un certificat d’hérédité et a, par la suite, vendu la parcelle à Ada Maïga. Mais les ayants droit de Rasmané Dabré, le propriétaire initial, se sont constitués en partie civile pour ester en Justice aux fins de l’annulation de la vente. Ce qui aurait été obtenu. C’est là que Ada Maïga décide de recourir, avec les services de Me Bénéwendé Sankara, à la Justice pour se faire payer à titre de dommage et intérêt pour « manœuvres dilatoires, abusives et vexatoires de nuire ». Le dévolu est jeté sur la parcelle au secteur 29 qui se trouve être la propriété de Boukary et de Hamidou Dabré qui a été saisie et démolie. Mais ces derniers ont fait appel à la Justice et, selon les documents que nous avons reçus, les décisions ont été en faveur de ces derniers et tous les actes ont été annulés. Ils pouvaient donc rentrer en possession de leur parcelle. Mais il y a encore des faits de Justice qui les en empêchent. Me Bénéwendé est le principal indexé. Il est taxé, par les Dabré, de vouloir choisir les ayants droit de Alexandre A Dabré et de faire retirer injustement la parcelle sise au secteur 29. Nous avons interrogé Me Sankara qui estime que l’affaire est close depuis belle lurette. A l’en croire, la famille Dabré a perdu tous les procès dans l’affaire. Me Bénéwendé dit avoir reçu de sérieuses menaces de la part des Dabré et dit avoir porté plainte. La Justice doit statuer le 10 décembre 2012.