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Les syndicats burkinabè réclament la liberté démocratique et la fin de la vie chère
Publié le jeudi 1 mai 2014   |  Agence de Presse Africaine


Fête
© aOuaga.com par Séni Dabo
Fête du 1er Mai : les travailleurs marchent pour exiger de meilleures conditions
Jeudi 1er mai 2014. Ouagadougou. Les travailleurs ont commémoré la fête du 1er Mai par une marche, la remise du cahier de doléances au ministre en charge de la Fonction publique et un meeting à la Bourse du travail


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Les syndicats du Burkina Faso, regroupés au sein de l’Unité d’action syndicale (UAS), à l’occasion de la fête de travail, célébrée ce jeudi, ont organisé à Ouagadougou une marche-meeting au cours de laquelle ils ont réclamé « la fin de la vie chère et un meilleur respect des libertés démocratiques et syndicales », a constaté APA.

A l’issue de la marche-meeting ponctuée de chants et de slogans, les syndicats ont remis le cahier contenant leurs doléances au ministre en charge du travail, Vincent Zakané.

Au nombre des doléances, les leaders syndicaux réclament la fin de la vie chère et un meilleur respect des libertés démocratiques et syndicales.

Selon le président du mois des centrales syndicales, Olivier Ouédraogo, le gouvernement doit œuvrer pour la baisse du prix des produits de première nécessité.

Il a aussi souligné que « concernant les libertés syndicales, de nombreuses atteintes continuent d’être opérées au niveau du privé, particulièrement au sein des sociétés minières, sans une réaction adéquate de l’autorité ».

Ces mêmes doléances de l’UAS avaient déjà été évoquées en 2013, à l’occasion de la fête du travail.

« C’est un devoir pour nous de reconduire ces doléances et de veiller à ce qu’en 2014 elles puissent trouver solution », a martelé M. Ouédraogo.

De son côté, le ministre Vincent Zakané a assuré aux centrales syndicales que leurs doléances seront
« transmises à qui de droit et examinées avec la plus grande attention par le gouvernement dans le cadre de la rencontre annuelle gouvernement-syndicats ».

Il a par ailleurs dit que c’est dans un esprit de dialogue et d’efforts conjugués que les conditions de vie et de travail des Burkinabè seront améliorées.

C’est dans une bonne ambiance que les manifestants ont mis fin à la marche (dans certaines artères de la capitale burkinabè), suivie d’un meeting, à la Bourse de travail de Ouagadougou.

La fête du travail rappelle le massacre des travailleurs de Chicago en 1886 ayant coûté la vie à de nombreux travailleurs.

C’est en leur mémoire que la communauté internationale a décidé de commémorer cette journée, faisant du 1er mai de chaque année un des moments les plus importants pour les travailleurs du monde entier.

ALK/od/APA

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