Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Burkina Faso vient de lancer, avec l’appui de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), le projet de commercialisation du riz du Burkina Faso (BRICOP), a appris APA auprès des responsables dudit projet.
D'un coût d'environ 600 millions de francs CFA et étalé sur trois ans, il concernera près de 20 000 producteurs dans les provinces du Houet et du Kénédougou, à l'ouest du pays.
L'ambition du projet est d'appuyer les producteurs, grâce à l'utilisation d'intrants adéquats, la réduction des coûts de transaction sur les ventes par la promotion de la vente groupée et l'accroissement de l'accès au crédit par une meilleure organisation des acteurs de la chaîne de valeur.
Au Burkina Faso, la production nationale du riz couvre que 47% des besoins de la population et la consommation annuelle du riz devrait atteindre 50 kg par habitant d'ici à 2015, particulièrement à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, selon les projections d'AGRA.
Cette donne a conduit le gouvernement, à faire de la filière rizicole, un enjeu stratégique, avec l'adoption en octobre 2011, d'une Stratégie nationale de développement de riziculture (SNDR).
Dirigée par Jane Karuku et basée à Nairobi (Kenya), AGRA promeut ‘'une révolution verte authentiquement africaine, qui transformera l'agriculture africaine en un système hautement productif, efficace, compétitif et durable qui assure la sécurité alimentaire et sortira des millions de personnes de la pauvreté'', selon ses responsables.
Aussi, s'attache-t-elle, à promouvoir auprès des producteurs, les innovations technologiques, l'accès aux semences et aux engrais, ainsi qu'à un marché de produits agricoles rémunérateurs et de façon durable.