Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8611 du 30/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment



Politique

Révision du fichier électoral : Opération normale dans un contexte « anormal »
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  L`Observateur Paalga


Commission
© Autre presse
Commission électorale nationale indépendante (CENI)
La Commission électorale nationale indépendante (CENI),est chargée de l’organisation des élections au Burkina Faso .


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’est depuis la place du 02 juin de Kombissiri que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a procédé, hier jeudi 29 avril 2014, au lancement officiel de l’opération de révision des listes électorales biométriques. La CENI est ainsi dans son rôle, car elle ne fait qu’appliquer les dispositions de l’article 50 du Code électoral qui stipule que «…les listes électorales biométriques sont permanentes. Elles font l’objet d’une révision annuelle par la Commission électorale nationale indépendante (CENI)…»

D’ailleurs pour respecter la dimension tripartite de l’institution (Majorité, Opposition, Société civile), les invités d’honneur de la cérémonie ont été le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, le coordonnateur des partis de la majorité présidentielle, Assimi Kouanda, et le président du Conseil national des organisations de la société civile, Jonas Hien.

C’est parti donc pour une révision toute normale du fichier électoral en vue de la Présidentielle de 2015. Paradoxalement, le contexte dans lequel elle se tient n’a rien de normal, pour ne pas dire qu’il est ‘’anormal’’, marqué qu’il est par le bras de fer politique qui oppose, depuis, le pouvoir et ses satellites aux partis affiliés au chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, faisant couler autant d’encre et de salive que de sueur au sujet de la mise en place du Sénat, d’une éventuelle modification de l’article 37 et des appels à la tenue d’un référendum. A tel point que beaucoup se posent déjà des questions sur la finalité de cette révision des listes électorales : servira-t-elle seulement pour la présidentielle ou bien avant qu’on y arrive elle pourrait servir à une autre consultation : le fameux référendum dont la seule évocation provoque une levée de boucliers ?

Quand bien même il s’agirait d’une révision normale dans un contexte qui l’est moins, l’essentiel, c’est de participer, pour tous ceux qui sont concernés, à cette opération d’enrôlement. Adopter une attitude contraire, c’est priver son parti de sa voix qui, dans la conjoncture politique actuelle, vaut tout son pesant d’alternance ou de continuité, c’est selon. Alors pour éviter toute surprise désagréable, il appartient à tous les acteurs du processus électoral, particulièrement les états-majors politiques, de jouer aux rabatteurs d’inscrits, qu’ils soient partisans ou non du référendum ou de la modification de l’article 37. Sont visés par la présente révision :

- tout citoyen majeur, âgé de 18 ans révolus, qui n’est pas inscrit sur la liste électorale ;

- les citoyens qui n’ont pas encore 18 ans mais qui les auront à la date du 29 novembre 2015 ;

- et les citoyens nés vers ou en 1997.

Hyacinthe Sanou

 Commentaires