Filière coton en Afrique de l’ouest : les acteurs mobilisés pour la qualité du produit #aOuaga

Société

Filière coton en Afrique de l’ouest : les acteurs mobilisés pour la qualité du produit

Publié le mercredi 30 avril 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Financement de la campagne cotonnière : 75 milliards de F CFA du pool bancaire national pour la SOFITEX
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Le pool bancaire national et la Société des fibres et textiles (SOFITEX) ont signé une convention de financement de 75 milliards de F CFA

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

La section locale de la jeune chambre internationale de Ziniaré renouvelle ses instances dirigeantes.

- 28/1/2014

Dans le dossier

Activités économiques

Les acteurs de la filière coton de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso se sont réunis, les 28 et 29 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, dans le cadre d’un atelier régional. L’objectif est de capitaliser les acquis du Projet de prévention de la contamination du coton graine en Afrique de l’ouest (PPCC) dont ont bénéficié les trois Etats.

L’amélioration de la qualité du coton sur le marché international constitue un souci pour les acteurs de la filière de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso. Ainsi, après trois ans de mise en œuvre du Projet de prévention de la contamination du coton graine en Afrique de l’ouest (PPCC), achevé en février 2013, les trois Etats bénéficiaires dudit programme capitalisent les acquis à travers un atelier régional tenu les 28 et 29 avril 2014 à Bobo-Dioulasso.
L’objectif du projet était d’établir des mécanismes pour augmenter le revenu de petits exploitants producteurs de coton dans des lieux choisis de l’Afrique de l’ouest en s’attaquant directement à la question de l’amélioration de la qualité. Et en cela, le projet a été soutenu par les Fonds communs pour les produits de base (CFC), l’Union européenne et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Durant ces 48 heures, les échanges ont porté sur les conditions de la mise œuvre des bonnes pratiques de prévention de la contamination du coton, la mobilisation des différents acteurs et la commercialisation avantageuse du coton propre. A l’ouverture des travaux, le coordonateur de la mise en œuvre de l’agenda coton textile de l’UEMOA, Kueci Danatien Zola, a confié que « concernant le projet, sur le terrain, il a été mis en place un nouvel itinéraire technique, qui introduit désormais la problématique de la qualité dans les pratiques agricoles ». Et d’indiquer que des kits par rapport à la récolte, la commercialisation primaire et l’emballage du coton ont été développés. Aussi, dit-il, les kits sont en cotonnade afin que le coton ne soit plus contaminé. « Puisque la contamination se fait par le polypropylène », a ajouté M. Zola.

Des kits aux producteurs

A entendre Kueci Danatien Zola, le projet a fournit les kits aux producteurs et aux services commerciaux mais les sociétés cotonnières les ont produit elles-mêmes pour l’emballage des balles de coton pour la commercialisation. Quant au gouverneur du CFC, Salimata Somé, elle a affirmé que les résultats attendus des réflexions sont l’élaboration d’une feuille de route pour l’extension des bonnes pratiques pour réduire la contamination du coton graine en Afrique de l’ouest. A cet effet, elle nourrit l’espoir que la rencontre va permettre de jeter les bases de l’extension des actions pour l’amélioration de la qualité du coton dans la sous région. Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Bernard Zougouri a pour sa part fait savoir que « l’importance de la filière coton dans nos pays n’est plus à démontrer ».
Cependant, il a souligné que ces dernières années, la filière a rencontré quelques difficultés notamment liées à la baisse du prix sur le marché international. Pour lui, l’atelier s’inscrit dans la dynamique de la recherche des voies et moyens d’amélioration des conditions de vie de producteur de coton. Dans son mot de bienvenue, le directeur de la logistique et du transport de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), Boubacar Seye a indiqué que dans la zone d’intervention du projet, le coton est traité plus adéquatement et protégé contre la contamination lors de sa récolte, son stockage, sa commercialisation au niveau des villages et son transport.

Boubié Gérard BAYALA

Commentaires