La Direction générale de la protection végétale (DGPV) a organisé, le mercredi 23 avril 2014 à Ouagadougou, un atelier d’information et de restitution de l’étude de base sur la promotion des cliniques de plantes au Burkina Faso.
« Promouvoir le programme clinique des plantes pour une gestion plus efficace des problèmes phytosanitaires en vue d’une réduction des pertes de récoltes et du regain du marché agricole international ». Tel est l’objectif de l’atelier organisé par la Direction générale de la protection végétale (DGPV), le mercredi 23 avril 2014 à Ouagadougou. Selon le représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mamadou Coulibaly, l’agriculture burkinabè est marquée par des pertes de productions dues à des ravageurs et autres problèmes phytosanitaires qui affectent les moyens d’existence des producteurs. Et c’est pour pallier ce phénomène qu’est née l’idée de créer un projet qui va œuvrer à trouver des solutions aux contraintes agricoles. A l’en croire, cette initiative est d’accroître la production agricole et d’améliorer la sécurité alimentaire par le renforcement des capacités des acteurs. Toute chose qui, a-t-il dit, permettra de réduire les pertes des produits agricoles et de renforcer le dispositif de surveillance et de contrôle phytosanitaire à travers l’intervention des « docteurs de plantes ». Pour réaliser cet « ambitieux » projet, 9 Directions régionales de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (DRASA) bénéficieront de 19 cliniques de plantes en vue de promouvoir cette nouvelle approche dans le dispositif de gestion phytosanitaire du Burkina Faso, a laissé entendre le directeur général de la protection végétale, Thio Bouma. Pour mener à bien cette initiative, la DGPV a bénéficié de l’accompagnement d’une structure de recherche dénommée
« CABI » basée au Ghana qui a pour compétence de former les animateurs du projet. Ces derniers auront pour principales tâches de reconnaître les maladies dont souffrent les plantes et d’identifier les insectes responsables des dégâts sur l’ensemble des cultures, a-t-il indiqué. M. Bouma a, en outre, souligné que toutes les cliniques seront dotées d’équipements modernes en vue de garantir le succès de cette innovation. Quant au directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de la structure « CABI », par ailleurs formateur des animateurs, Victor Clottey, il a expliqué que les cours dispensés permettront aux apprenants de savoir diagnostiquer les « plantes malades » et de pouvoir prodiguer des conseils aux agriculteurs.