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L’Observateur N° 8253 du 14/11/2012

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Agents licenciés de l`ex-BIB : "Il faut mettre UBA au pas"
Publié le mercredi 14 novembre 2012   |  L’Observateur


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© Autre presse par DR
les ex-travailleurs licenciés de UBA Burkina (ex-BIB)


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Mis à la porte depuis 2010, les ex-travailleurs licenciés de UBA Burkina (ex-BIB) demandent purement et simplement de les rétablir dans leurs droits bafoués par une direction d'UBA qu'ils qualifient de non-conformiste, qu'il faut mettre au pas du droit burkinabè. C'est la substance de la conférence de presse organisée le 13 novembre par les licenciés de la banque.

Courant 2008-2009, la Banque internationale du Burkina a passé la main à un groupe nigerian, UBA. Quelque une année après, soit en 2010, le nouvel acquéreur procédait au licenciement de 105 travailleurs, au motif, selon Francis Zongo, un des délégués syndicaux, "que la banque est déficitaire ; que les créances compromises surplombent les résultats ; que la banque est en restructuration et que les agents licenciés n'avaient pas de diplômes".

Depuis lors, un bras de fer oppose les licenciés à leur banque ; lesquels ont brandi une série de revendications dont l'harmonisation et l'augmentation de leur salaire ; la participation de la banque au financement de l'économie ; le respect des statuts et règlement intérieur ; l'arrêt de l'externalisation de certaines opérations.

N'ayant pas été entendus, les travailleurs ont pris la route de l'Inspection générale du travail. Là, les négociations ont abouti à un procès-verbal de non-conciliation. Aujourd'hui, l'affaire est pendante à la justice, qui doit se prononcer le 28 novembre prochain. Par cette conférence de presse, les ex-travailleurs de UBA entendent dénoncer l'attitude de leur employeur marquée par le non-respect des textes en vigueur au Burkina, le mépris de la banque qui les nargue en faisant de nouveaux recrutements et surtout le manque de volonté d'UBA de résoudre leurs problèmes.

Ainsi, ils en appellent à une réaction diligente de la part des autorités, muettes jusque-là, selon les délégués des licenciés. Ils sont d'autant plus étonnés du silence des autorités que l'Etat a injecté 13 milliards dans la banque au titre du règlement de certaines créances compromises.

Mais en attendant la réaction de l'Etat, les plaignants ont astreint leur employeur en justice pour licenciement abusif, et recommandent, entre autres : le relèvement de leurs salaires ; une somme forfaitaire pour la couverture sanitaire ; le paiement d'une prime pour non-respect des lois du pays par UBA, la nomination d'un nouveau DG pour réorganiser la boîte.

Nankoita Dofini

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