L’Union pour le changement (UPC), a tenu une rencontre au lycée Sainte Marie de Tounouma à Bobo-Dioulasso, le samedi 26 avril 2014. La situation politique nationale et la restructuration à la base ont été au cœur des échanges avec les responsables, militants et sympathisants du parti de la province du Houet.
Les militants de l’Union pour le changement (UPC) ont fait un déplacement remarquable, lors de la rencontre de leur formation politique, le samedi 26 avril dernier. Venus des 13 départements, 36 villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso et 33 secteurs de la ville, les militants sont venus écouter leurs responsables. Au regard de la nouvelle configuration politique, l’enjeu en valait la chandelle. Le responsable du parti dans le Houet, Moussa Zerbo, a fait comprendre que la rencontre est une belle occasion de rassurer les militants à la base et de leur expliquer les efforts consentis par le bureau politique national pour renforcer la formation politique. En effet, l’UPC veut une meilleure structuration à la base dans la province du Houet, en vue du congrès, prévu du 21 au 23 juin 2014 à Ouagadougou. « Vu les réalités du terrain, l’UPC a opté de travailler pour éviter des obstacles au sein des structures dans les secteurs de la ville de Bobo-Dioulasso », a-t-il déclaré. Pour le correspondant provincial du Houet, Moussa Zerbo, la structuration ne vient pas en vue de l’élection présidentielle de 2015, mais plutôt dans l’ordre logique du fonctionnement du parti. « Nous avons estimé qu’il était bon que nous nous restructurions. Cela ne veut pas dire que les structures n’existaient pas, mais c’est en fait leur redynamisation. Là où elles n’existaient pas, il faut en créer et d’ici à la fin de ce mois, afin que les bureaux UPC soient partout », a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, les responsables du parti ont prévu de se prononcer sur la candidature du président Blaise Compaoré, ainsi que sur le référendum sur la modification de l’article 37.