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Le Quotidien N° 1049 du 28/4/2014

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Odeur nauséabonde au CHUSS/Bobo: la morgue désinfectée
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Le Quotidien




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Le service d’hygiène de la commune de Bobo-Dioulasso a désinfecté la morgue du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanou (CHUSS), le samedi 26 avril 2014. Devenue infréquentable par les usagers, la morgue du plus grand hôpital de Bobo Dioulasso dégageait une odeur nauséabondes, la rendant ainsi impraticable. Aussi dérangeait-elle les riverains de l’hôpital. Cette opération de désinfection de la morgue, qui est désormais accessible, a coûté plus de 200 000 FCFA.

Depuis un certain temps, les riverains du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso menaient une vie presqu’impossible du fait d’une odeur nauséabonde qui se dégageaient de la morgue. Les usagers et le personnel avaient des difficultés pour fréquenter ces lieux. Cette odeur, selon le chef de service d’hygiène de la commune, Djézouma Sanou, émanait de la putréfaction des corps due à un dysfonctionnement des chaines de froid. Une situation contre laquelle certaines voix se sont élevées. Et la commune, ainsi que l’administration de l’hôpital, avaient été interpellées sur la question. C’est ainsi que la direction régionale de la Santé des Hauts-Bassins, la commune de Bobo-Dioulasso, le procureur de Bobo, la direction de l’hôpital, ont initié une rencontre en vue de trouver une solution à cette question qui était devenue plus que préoccupante. « Suite à cette rencontre, une décision a été prise en vue de remettre en état le fonctionnement la morgue », a indiqué Djézouma Sanou pour qui, odeur qui provenait de la morgue était due à des corps qui ont été envoyés de la ville. Outre cela, des rongeurs existeraient au sein de cette morgue et participeraient à la putréfaction des corps.

Cette opération consiste donc, selon lui, à débarrasser la morgue des rongeurs et de l’odeur qui rendaient la vie impossible aux riverains. Ces derniers avaient menacé de manifester si toutefois les responsables ne trouvaient pas de solution à ce phénomène. Les responsables, par cette opération, veulent permettre à ceux qui ont perdu leurs parents de pouvoir faire la toilette mortuaire dans de bonnes conditions. Après cette opération, les riverains de l’hôpital pourront vivre à l’aise. Sûr des produits utilisés pour la désinfection qu’il dit homologués, Djezouma Sanou a rassuré les riverains et les usagers de l’efficacité de cette opération. Mais, l’autre défi qui reste à relever, selon lui, au niveau de cette morgue, est sa capacité d’accueil qui est autour de 15 corps.

Par Mady BAZIE

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