Session ordinaire CDP : « le CDP souscrit entièrement au programme de Blaise COMPAORE » Assimi KOUANDA #aOuaga

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Session ordinaire CDP : « le CDP souscrit entièrement au programme de Blaise COMPAORE » Assimi KOUANDA

Publié le dimanche 27 avril 2014 | RTB

© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : le Conseil national tient sa première session
Samedi 26 avril 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Le Conseil national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) tient sa première session sous le thème "Dans une vision partagée, militantes et militants du CDP mobilisons-nous pour la défense de la démocratie et des valeurs de la république". Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national (SEN) du CDP

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Premier conseil national du CDP

- 26/4/2014

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Activités des partis politiques 2014

Démonstration de force du parti au pouvoir, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CPD) à la Maison du Peuple de Ouagadougou ce 27 avril. Depuis les militants de la diaspora en passant par ceux de toutes les régions du pays, le CDP a mobilisé plus d’un lors de sa session ordinaire du conseil national dans la capitale. Ordre du jour, se pencher sur la situation nationale à travers ces genres d’assises dans toutes les communes du Burkina avec pour leitmotiv, la mise en place du sénat et la tenue du référendum sur la modification de l’article 37, article limitant le nombre de mandat présidentiel.

Sous la houlette du bureau exécutif national du CDP, des militants de toutes les sections provinciales et de la diaspora passent au peigne fin la vie de la nation et celle du parti. Au programme des prochains jours, « la consolidation de ces genres d’assises » est envisagée avec « des sorties dans toutes les communes du pays, la formation politique des militants, le raffermissement de l’éthique du militant » a prévu Assimi KOUANDA, secrétaire exécutif national du CDP.

Ce programme à terme vise à « désinformer l’opinion nationale et internationale sur la vie politique nationale » a-t-il poursuivi. Eu égard à la pertinence des réformes envisagées par le secrétariat exécutif national du parti, « nous devons être plus que jamais mobilisés pour la concrétisation de nos idéaux » a interpelé Assimi KOUANDA.

Le nœud gorgien des tapages politiques que connait le pays ces derniers temps, se situe dans la mise en place du sénat et la tenue du référendum sur la modification de l’article 37 de la constitution. Pourtant pour le secrétaire KOUANDA, « le refus de la mise en place du sénat et le rejet du référendum sur la modification de l’article 37 sont un déni de la souveraineté du peuple ».

« Le CDP souscrit entièrement au programme du président Blaise COMPAORE afin de consolider les valeurs démocratiques acquises dans un environnement chargé d’interrogations » a-t-il affirmé. Pour cela, comme le suggèrent les militants du CDP, le sénat doit être mis en place, le référendum sur la modification de l’article 37 doit être organisé dans les règles de l’art. « Modifier la constitution en respectant les règles constitutionnelles n’est pas une atteinte à la constitution » dixit Assimi KOUANDA devant le parterre de militants.

« Le CDP est un parti bien organisé »

Le secrétaire exécutif national du parti au pouvoir s’inscrit en faux contre ceux qui estiment que le CDP est un parti clanique. « Le CDP est un parti bien organisé. Il est un parti de toutes les couches sociales qui œuvre pour la consolidation de la paix » précise Assimi KOUANDA. Personne au CDP n’est à la marge du parti « pourquoi donc considérer que ce parti est celui d’un petit groupe de personnes et de leurs copains ? » s’interroge-t-il.

« Les membres du MPP, dans une posture digne de Juda »

Le discours d’ouverture de la session du CPD prononcé par Assimi KOUANDA s’est la plupart appesantisur le nouveau parti issu de la scission du parti majoritaire, le MPP. Des piques sont allées à l’encontre de ses ténors.

« Ceux qui sont partis avec grand tapage n’avaient soif que du commandement. Les scissionnistes, si aujourd’hui vous leur donnez l’occasion, je suis sûr que certains n’hésiteront pas à se muer en spécialistes de mea culpa » s’insurge Assimi KOUANDA. « Dans une posture digne de Juda, ils ont été les premiers bénéficiaires du système » a-t-il insisté.

Dramane GUENE

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