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Des réflexions menées à Ouagadougou pour contrer les MGF et les mariages d’enfants
Publié le samedi 26 avril 2014   |  Agence de Presse Africaine


Mutilations
© Présidence par DR
Mutilations génitales féminines : la Première dame à l`avant-garde de la lutte
Jeudi 6 février 2014. Ouagadougou. L`épouse du chef de l`Etat, Chantal Compaoré, a présidé la cérémonie commémorative de la journée de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF)


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Les représentants de plusieurs pays africains et d'autres continents sont en concertation à Ouagadougou, du 24 au 26 avril, en vue de trouver des stratégies pour atteindre la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) et aux mariages d'enfants.

Organisée par le Comté inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CI-AF), la rencontre est placée sous le thème "Renforcer le pont entre l'Afrique et le monde pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d'enfants".

Organisée conjointement par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), la rencontre regroupe des participants venus du monde entier. Ils vont, durant trois jours, échanger leurs expériences à travers des communications et des panels.

Selon les statistiques des organismes de lutte contre les MGF et les mariages des enfants, 3 filles sur 10 souffrent de ces fléaux.

A cela, il faut ajouter que sur 1 000 femmes traditionnellement mariées plus des trois quarts sont des mineurs, selon la même source.

Lors de la cérémonie d'ouverture des travaux, jeudi, la Première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré, a souligné qu'en dépit des efforts, les mutilations génitales affectent près de 130 à 140 millions de femmes et de petites filles dans le monde.

« Certaines régions d'Afrique constituent avec l'Asie du Sud des zones à fort taux de prévalence des mariages d'enfants qui touchent environ 49% des filles de moins de 19 ans », a-t-elle indiqué.

La rencontre qui s'achève samedi, devrait permettre de prendre des engagements et faire des recommandations afin d'éradiquer, sinon atténuer les deux fléaux.

ALK/od/APA

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