Est analphabète, celui qui ne se familiarise pas en ce 21ème siècle avec les nouvelles technologies en l’occurrence Internet. Cet outil informatique est heureusement ou malheureusement devenu indispensable dans le quotidien des humains. Un mal nécessaire, pourrait-on dire. En effet, nul doute que nombreuses sont les activités qui ne peuvent se réaliser sans l’Internet. Un clic suffit pour que tout s’arrange. Un clic suffit pour faire de la joie et un autre clic suffit pour détruire la vie à jamais. Et quelle vie ? Celle en particulier de la femme. La quête permanente de connaissance via l’Internet n’est pas mauvaise. Mais malheureusement, force est de reconnaître qu’il est mal utilisé par certaines femmes qui passent pratiquement toute la journée connectée pour ne chercher que l’âme sœur.
L’histoire de l’étudiante camerounaise en fin de cycle qui remonte à 2002 reste toujours ancrée dans les esprits. Elle avait eu pour ami un blanc qu’elle a rencontré sur le net. Une histoire d’amour venait ainsi de naître entre les deux amis virtuels. Après les échanges de mots d’amour, s’en suivent ceux des photos. Une première photo lui est envoyée. Mais elle n’est pas assez sexy. Il faut donc une plus sexy au point de mettre en exergue ses parties intimes. Chose qu’elle ne refusera pas. L’étudiante s’est mise pratiquement toute nue avec des positions pornographiques. Elle a fait au total 10 photographies. Ces images feront malheureusement le tour du monde grâce à l’Internet que son amoureux blanc a pris le plaisir de les diffuser. Une histoire qui a contraint l’étudiante à abandonner ses études, et quitter son pays.
Des filles en Guinée Conakry semblent, elles, en faire de bonnes affaires. Une d’elles confie qu’elle a rencontré un haut cadre de la Fonction publique sur internet. « Il m’a dit qu’il était marié, mais souhaiterait me rencontrer physiquement. Il a trouvé mon profil très intéressant et ma photo très jolie. Il m’a laissé son contact. On s’appelait régulièrement. Il était finalement devenu mon bailleur », raconte-t-elle. Dans tous les cas, même si certaines arrivent à se tirer d’affaires, d’autres par contre y perdent leur vie. Telle cette jeune fille nigériane de 23 ans qui a trouvé la mort, la semaine dernière, dans une chambre d’hôtel après avoir été violée par des amis qu’elle a rencontrés sur le net.
Ce sont des milliers de personnes qui échangent sur la toile des affaires de toutes natures. Mais à y voir, les dragues dépassent les recherches enrichissantes. Plus besoin d’aller dans un cybercafé. Les téléphones portables sont configurés et elles passent leur temps sur des sites comme « facebook », « badoo » « 123 » en tout temps et en tout lieu. Ce sont des images, des messages d’amour qui sont ventilés aux grands plaisirs des « pirates de femmes » qui passent leur temps à poser des pièges pernicieux. Rien ne vaudra donc la prudence !