Lutte contre les MGF et les mariages des enfants : Chantal Compaoré réaffirme son engagement aux côtés du CI-AF #aOuaga

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Lutte contre les MGF et les mariages des enfants : Chantal Compaoré réaffirme son engagement aux côtés du CI-AF

Publié le vendredi 25 avril 2014 | Présidence

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Lutte contre les MGF et les mariages des enfants : Chantal Compaoré réaffirme son engagement aux côtés du CI-AF

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Ouagadougou abrite du 24 au 26 avril une rencontre internationale sur les mutilations génitales et les mariages précoces.

- 21/4/2014

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Activités de la Première dame

L’épouse du chef de l’Etat, Mme Chantal Compaoré, a présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines et les mariages des enfants, le jeudi 24 avril 2014 à Ouagadougou.

Placé sous le thème : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le monde pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’enfants », la rencontre a réuni plusieurs participants venus d’Afrique et d’Europe.

Pour la présidente du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF), Mariam Lamizana, la conférence est une opportunité pour réfléchir davantage sur les Mutilations génitales féminines(MGF) et les mariages d’enfants et développer une approche basée sur une synergie d’action.

L’ensemble des intervenants se sont réjoui des résultats déjà engrangés dans la lutte contre les MGF. Aussi, ils ont tous reconnu et salué l’engagement de la première Dame, Mme Chantal Compaoré, ambassadrice de bonne volonté du CI-AF.

Le directeur exécutif du CI-AF, Moryssanda Kouyaté a revisité les grandes dates de la lutte menée par Chantal Compaoré en faveur de l’élimination des MGF. Au nombre desquelles, la création du CI-AF et l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies portant « intensification de l’action mondiale visant à éliminer les MGF dans le monde », le 20 décembre 2012.

Du reste, cette dernière étape constitue, selon la présidente de l’ONG « No peace without justice », Alvilda Jablonko, un tournant décisif dans l’évolution de la lutte.

C’est pourquoi, à l’instar de biens d’autres acteurs et partenaires de lutte contre les MGF, le couple présidentiel Compaoré a reçu une distinction pour les plaidoyers de haut niveau qu’il a menés auprès de gouvernements, d’institutions internationales et de partenaires techniques et financiers.

A son tour, Chantal Compaoré a remercié les membres du CI-AF qui ont fait d’elle le porte-flambeau du combat pour l’égalité du genre à travers le monde.

Cependant, les MGF et les mariages d’enfants constituent toujours une source de préoccupation majeure en Afrique. En effet, selon les statistiques des organismes de lutte contre les MGF, trois filles sur 10 en souffrent. Et de l’avis du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, il est plus qu’urgent d’intensifier le combat contre ces pratiques traditionnelles néfastes. Il a aussi tiré la sonnette d’alarme sur le mariage des enfants, en raison du danger psychologique et sanitaire que ceci représente pour la jeune fille.

La première Dame du Burkina Faso a laissé entendre que les progrès sont certes énormes, mais la lutte doit continuer en mettant l’accent sur la sensibilisation. « Nous avons bon espoir parce que nous avons introduit les modules MGF dans les curricula scolaires et nous pensons avoir de bons résultats dans un futur proche », ajoute-t-elle.

Tout en réitérant sa disponibilité à toujours apporter sa contribution à la CI-AF, elle a invité les partenaires à renouveler leur confiance à la structure en soutenant ses activités.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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