La cérémonie officielle de la Simulation universitaire des Nations unies a eu lieu le mercredi 23 avril 2014 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les étudiants simulateurs se sont penchés sur la transition énergétique en Afrique, et l’allocation des revenus des ressources naturelles de base.
Les «model United nation» sont une simulation universitaire des Nations Unies dans le but de sensibiliser les étudiants au fonctionnement des organisations internationales et de les former aux stratégies de négociation à l’échelle internationale ainsi de promouvoir les droits de l’homme. C’est le Burkina Faso qui a abrité la première rencontre de Simul/ONU en Afrique. Les acteurs venus de tous les horizons du monde ont ouvert les travaux à Ouagadougou dans la matinée du mercredi 23 avril 2014. Selon le représentant du Premier ministre, patron de cette céremonie, Julien Ramdé, en ces temps où l’Afrique est confrontée à divers maux qui minent son rayonnement, une telle initiative est à louer. Il a, en outre, précisé que pour que le continent noir réussisse son envol économique, il convient, de prime abord, que des débats fructueux, comme ce sera le cas avec cette réunion Simul/ONU 2014, soient mis au goût du jour. Ce qui, à son entendement, va permettre de déboucher sur des modèles de développement qui sont favorables aux générations futures. Appréciant la simulation, M. Ramdé a indiqué que cette initiative des Nations unies vise, a priori, à sensibiliser la jeunesse, surtout estudiantine, aux relations internationales, au processus de négociation pacifique et à la prise de décisions dans les organisations internationales. La coordonnatrice de la rencontre, Elisabeth Ilboudo, a fait savoir aux participants que la simulation est un outil de l’Assemblée générale des Nations unies mis en place pour amener les jeunes à s’approprier les relations diplomatiques afin de simuler le rôle des Etats. Pour cette rencontre, la coordonnatrice a informé que divers thèmes seront développés dont ceux relatifs à la transition énergétique en Afrique, et l’allocation des revenus des ressources naturelles de base (pétrole, or, etc.). Le secrétaire général de la commission nationale burkinabè pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Ahmed Baba Soulama, lui, a invité les étudiants à participer pleinement aux travaux afin que les résultats soient ressentis au plus haut niveau, étant donné que les conclusions de Simul/ONU peuvent remonter jusqu'à la tribune réelle des Nations unies.
