« A l’occasion de la caravane de presse que nous avons initiée en mai 2011, nous avions discuté avec les populations, en vue de nous imprégner des difficultés qu’elles ont en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable. Ce jour-là, les autorités municipales ont pris des engagements, à savoir soulager les populations de Polesgo en matière d’accès à l’eau potable. Après la rencontre, nous avons fait le suivi au niveau du conseil municipal. Nous avons rencontré le maire qui nous a fait savoir qu’il avait monté un dossier qui lui a permis d’avoir un financement au niveau de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Nous lui avons fait savoir que c’était très bien et que nous étions intéressés de savoir ce que cet argent deviendrait. En effet, il nous a été dit que cette somme a été utilisée pour réhabiliter huit forages et en construire quatre autres. Nous avons initié cette sortie de terrain afin de vérifier si ce qui est dit sur papier est réalisé sur place (...) Les journalistes membres du RICHE ont fait œuvre utile dans la mesure où nous sommes heureux de savoir que l’eau coule pour le plaisir et les besoins des populations de Polesgo. Cependant, la satisfaction est relative, en ce sens qu’il existe toujours des endroits du secteur où tout le monde n’a pas l’eau potable. Nous voulons que dans un avenir proche, les populations de Polesgo, en particulier, de Ouagadougou et du Burkina Faso, en général, aient accès à l’eau potable, devenue un droit fondamental reconnu par les Nations unies auquel le Burkina Faso a souscrit. Nous sommes prêts, au niveau du RICHE, à accompagner les communes et faire en sorte que l’eau potable devienne une priorité communale pour qu’à terme, le Burkina Faso soit au rendez-vous des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le secteur de l’eau potable et l’assainissement ».
