Initié par le Wogodogo Naaba Boulga, la deuxième phase de l’opération "10 000 permis de conduire" a été lancée le samedi 19 avril 2014 à Ouagadougou.
Après la première phase en 2013 de l’opération permis de conduire qui avait permis à 2 500 jeunes de s’acquérir ce document, le Wogodogo Naaba Boulga a relancé cette opération. Pour l’édition 2014, l’opération ne change pas de nom, mais le nombre de bénéficiaires va s’accroître. Il va passer de 2 500 à 10 000. La cérémonie qui a donné le top de départ de cette deuxième phase de l’opération "10 000 permis de conduire" a eu lieu, le samedi 19 avril dernier à Ouagadougou. Elle a été parrainée par le conseiller spécial du président du Faso, François Compaoré et placée sous la présidence du ministre en charge des infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo. Dans la salle exiguë du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) où l’opération a été lancée, les postulants au permis de conduire devaient simplement, sur présentation d’un document d’identité, s’inscrire, avant d’être autorisés à commencer les cours dans une auto-école. Selon le promoteur, le Wogodogo Naaba Boulga, tout est parti d’une analyse personnelle sur la question de l’emploi au Burkina Faso. Ne doutant pas que le permis de conduire est devenu un « diplôme » pouvant permettre à son détenteur d’être embauché par une société ou tout autre structure, il prend contact et avec les propriétaires des auto-écoles et avec les autorités. C’est ainsi que des personnes de bonne volonté, notamment François Compaoré, ont eu une oreille attentive à sa requête. Ce qui a conduit à l’organisation de la première phase de l’opération l’année dernière qui, selon lui, « a connu du succès » et a permis à 2 500 jeunes d’obtenir ce document. Pour le Wogodogo Naaba Boulga, le développement d’un pays n’est pas seulement l’affaire de l’Etat,
« chaque citoyen doit s’y mettre ». Il a promis travailler à pérenniser cette opération. Pour Djamilatou Derra, bénéficiaire de la première phase, l’initiative de Wogodogo Naaba Boulga aura un impact positif sur la baisse du taux de chômage « et réduira considérablement le taux d’accidents de la circulation ». Le représentant des auto-écoles solidaires, Abraham Zerbo a, pour sa part, promis de donner le meilleur d’eux-mêmes pour dispenser des cours de qualité aux futurs détenteurs du permis de conduire. Car selon lui, l’insécurité routière « due à la non maîtrise des règles de la circulation » reste l’une des causes de mortalité au Burkina Faso. Pour le conseiller spécial du président du Faso, François Compaoré, c’est un plaisir et un honneur pour lui d’être le parrain de cette cérémonie qui voit ainsi l’aboutissement d’un engagement déterminé de Wogodogo Naaba Boulga au profit de la jeunesse « qui constitue notre présent et notre avenir ». « Au regard de la forte adhésion et l’engouement suscité par cette belle initiative, j’ai la pleine certitude de l’amélioration de l’employabilité des jeunes pour une meilleure participation aux grands chantiers de développement et de construction pour l’émergence de notre pays », a-t-il relevé. Le ministre en charge des infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo a, lui, exhorté les premiers bénéficiaires de l’opération « à conduire responsable » en observant la prudence et à respecter les règles de la sécurité routière. Quant aux 10 000 futurs chauffeurs, il les a conseillés à être assidus aux cours pour comprendre au mieux les règles de la circulation. « Je prends l’engagement d’être aux côtés de Wogodogo Naaba afin que nous résolvions au maximum le chômage au Burkina Faso », a promis le ministre Ouédraogo. Cette cérémonie a été marquée par des remises symboliques de permis de conduire à quelques bénéficiaires de la première phase.
