Le comité d’organisation du meeting du front républicain tenu, le 12 avril dernier au stade Wobi de Bobo-Dioulasso, s’est réuni au siège du CDP/Houet le lundi 21 avril 2014. L’objectif de cette rencontre était de faire le bilan du meeting pour « voir ce qui a ou n’a pas marché pour mieux préparer les meetings à venir ». Fier de la mobilisation, Salia Sanou, président dudit comité a fait savoir que le stade Wobi a refusé du monde et qu’il y a eu deux meetings, l’un dedans et l’autre dehors.
« Ce qui a marché, il faut le reconnaitre, c’est la mobilisation. Les gens sont sortis très, très nombreux et nous n’avons même pas pu les cadrer. Pour ce qui n’a pas marché, on peut citer le manque de places pour les militants et aussi la qualité de la sonorisation qui ne reflétait pas l’image du meeting. Aussi, l’emplacement des uns et des autres n’a pas été comme nous l’avions souhaité. Nous avions au début, voulu que les anciens soient beaucoup visibles. Ce qui n’a pas été le cas. Aussi, la tribune solaire qui était destinée aux jeunes n’a été de leur goût car, ils n’attendaient pas le message du fait de la qualité défectueuse de la sonorisation. Le stade a refusé du monde. Le meeting s’est donc tenu en deux lieux, l’un dedans et l’autre dehors. C’est donc dire que la peur a changé de camp». C’est ainsi l’appréciation qu’a fait Salia Sanou du meeting du Front républicain.
Aussi, a-t-il fait savoir, « nous avons relevé le défi de la mobilisation. Il reste maintenant le travail de terrain pour la tenue du référendum » avant de préciser que « notre meeting a beaucoup impacté la vie politique au Burkina Faso ». Dans leur ensemble, les membres des partis constituant le Front républicain ont, à l’unanimité, apprécié positivement l’activité, mais ont également à l’image de Salia Sanou, reconnu qu’il y a eu des couacs.
Ils ont dans leurs interventions fait savoir qu’il fallait ce meeting pour montrer aux gens que le Burkina Faso « n’est pas le leur ». Ils ont encore affirmé leur engagement à œuvrer pour que la question de l’article 37 soit soumise à l’arbitrage du peuple. Convaincu que leur action vise à sauvegarder la Constitution, le président de la convention régionale de l’UNDD des Hauts-Bassins, Maître Amédé Yéré, a lancé que « ce que les gens doivent comprendre, est que nous œuvrons pour la sauvegardé de la Constitution ».
« On se prépare pour aller au référendum »
Le meeting du front républicain avait pour objectif principal de demander la tenue du référendum pour trancher les opinions sur l’article 37. Après le meeting, quoi de concret sur le terrain ? A cette question, Salia fait savoir qu’ils se préparent pour aller au référendum car, selon lui, « il n’y a pas un autre passage pour les uns et les autres à partir du moment où les uns disent oui et les autres disent non. Chacun se référant au peuple, il faut donc lui renvoyer la balle. Le référendum est donc devenu une obligation pour chacun des camps. Nous allons donc commencer le travail de terrain, notamment par le récemment pour que nos militants aient les cartes pour aller aux élections », a dévoilé Salia Sanou .