Résurrection du Christ: « Une victoire de l’amour sur la violence, sur la mort et sur la haine », dixit le cardinal Philippe Ouédraogo #aOuaga

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Résurrection du Christ: « Une victoire de l’amour sur la violence, sur la mort et sur la haine », dixit le cardinal Philippe Ouédraogo

Publié le mardi 22 avril 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
MACO : le nouveau cardinal communie avec les détenus
Dimanche 9 mars 2014. Ouagadougou. Le nouveau cardinal Philippe Ouédraogo a célébré une messe avec les détenus de la Maison d`arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO)

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La célébration de la fete de pâques dans les eglises à Ouagadougou

- 20/4/2014

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Religion / Christianisme : Fêtes religieuses chrétiennes

Christus resurrecxit ! Christ est ressuscité ! Alléluia, alléluia ! Voilà enfin ce jour tant attendu par les fidèles catholiques, après 40 jours de pénitence. En cette journée où Christ a vaincu la mort pour nous donner un cœur nouveau. L’Eglise famille de Dieu de la paroisse Saint Camille de Dagnoên a accueilli, le dimanche 20 avril 2014, le cardinal Philippe Ouédraogo, pour la célébration eucharistique de la pâque.

C’est sur l’évangile selon Saint Jean que les fidèles catholiques de l’église famille de Dieu ont médité sur la résurrection du Christ, le dimanche 20 avril 2014. Pour célébrer en confraternité cette journée où le Christ sauva l’humanité en se donnant lui-même, par amour, en sacrifice, le cardinal Philippe Ouédraogo s’est rendu à la paroisse Saint Camille de Dagnoên. Cette résurrection du christ est, selon lui, la victoire de l’amour sur la violence, sur la mort et sur la haine. Jésus, c’est le point de repère fondamental de tout chrétien, a-t-il dit. Par sa mort et sa résurrection, il nous donne un monde nouveau. En ce sens, pâques n’est pas une fête historique du passé, elle est, pour nous chrétien, une occasion de se faire un cœur nouveau et un esprit nouveau pour une société pure et réconciliée, une société de justice, une société de paix, aux dires du cardinal. Trois points essentiels sont ressortis de son homélie. Il appelle tout un chacun à l’occurrence, les baptisés, à vivre selon le ressuscité, à le ressembler, à le connaître et à l’aimer davantage, car rien ne peut combler plus que Jésus qui est lumière du monde, le sauveur par excellence. Le deuxième défi qu’il a relevé a trait à la violence. La violence, selon lui, sévit partout et beaucoup de gens s’en servent comme solution à leurs problèmes.

Christ, le modèle par excellence sur la non-violence

Mais, aux dires du cardinal, Jésus nous donne un bon exemple à ce niveau, lui qui a su laver les pieds de ses disciples le jeudi saint et qui est mort par la justice humaine. Cette mort, il l’a acceptée par amour pour le monde, a-t-il ajouté. Pour ce faire, nous devrions avoir un regard de compassion pour la croix du Christ, signe de la victoire de l’amour sur la haine, sur la violence. En cela, nous avons un bon exemple qu’il nous donne, celui de la voie pacifique, de la non-violence parce que comme un agneau, il s’est laissé entrainer jusqu’à la mort. Donc, il est le modèle par excellence sur la non-violence, à l’instar de Gandhi, de Martin Lurther King, de Mandela, etc. Il nous faut donc emboîter leur pas au Burkina Faso pour une société où la justice est rendue et ce, en vue de faciliter un règlement à l’amiable des conflits, a-t-il laissé entendre. Enfin, le dernier défi concerne le dialogue social, socio-politique et inter-religieux, comme gage d’une paix durable, d’un respect et d’une confiance mutuelle, a-t-il affirmé. Ce fut l’occasion pour lui d’interpeller les fidèles catholiques à se hisser à ce niveau en privilégiant le bien commun par rapport au bien individuel ou des groupes spécifiques. Entrant dans le cadre de son cardinalat, il se rendra à Rome cette semaine pour la canonisation des papes Jean 23 et Jean Paul 2, proposés comme modèles de vie évangélique chrétienne. Plus de 500 personnes furent baptisées dans la paroisse de Saint Camille, la nuit de la veillée pascale. L’Eglise universelle était en communion avec le Vatican où le pape François, depuis la place saint Pierre, a prononcé son traditionnel message urbi et orbi. Dans lequel message essentiellement adressé à l’Afrique, il a imploré la grâce de Dieu pour la paix en Centrafrique et au Soudan du Sud. Aussi, le Pape François a prié pour les malades et les personnes affectées par le virus d’Ebola. Comme, on pouvait s’y attendre, il a appelé à plus de solidarité avec les plus faibles. Mais quelques jours avant, le Pape, rappelons-le, avait présenté les excuses de l’Eglise à tous les enfants victimes d’actes pédophiles imputés à certains prêtres.

Franceline KABRE (Stagiaire)

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