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Le Quotidien N° 1043 du 19/4/2014

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Lutte contre le virus Ebola au Burkina : de la viande d’agouti saisie à Ouagadougou
Publié le samedi 19 avril 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
La viande d’agouti saisie à Ouagadougou


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Une mission conjointe du ministère des Ressources animales et halieutiques représentée par Dr Adama Maïga , directeur de la santé publique vétérinaire et de la législation, du ministère de l’Environnement et du Développement durable, de la gendarmerie ville de Bogodogo et de la ligue des consommateurs / section du Kadiogo, représentée par Pascal Zaïda, a saisi de la viande de brousse notamment, celle d’agouti , reconnue être un vecteur de transmission du virus Ebola. C’était le 18 avril 2014, à la Patte-d’Oie dans l’enceinte de « l’usine de dolo » de Blandine Bouda, coordonnatrice des dolotières et ex-coordonnatrice des marchands et restauratrices en gibiers. La viande saisie sera détruite pour éviter toute consommation qui pourrait s’avérer dangereuse pour la santé humaine.


Un important lot de viande, dont celle d’agouti, a été saisi à Ouagadougou, dans la journée du 18 avril 2014. Il s’agit de prendre toutes les dispositions pour entraver toute contagion au virus Ebola par la consommation de la viande d’agouti , un animal de brousse qu’on trouve généralement dans les forêts des pays côtiers notamment, en Côte d’Ivoire ou au Ghana. En rappel, la consommation des viandes d’agouti, du porc-épic, de roussette peut être cause de transmission du virus Ebola, a-t-on appris. Cette intervention d’une équipe conjointe du ministère des Ressources animales et halieutiques, du ministère de l’Environnement et du Développement durable et de la gendarmerie ville de Bogodogo a eu lieu suite à une injonction du gouvernement, à en croire la mission conjointe. Il faut dire qu’en ce moment de suspicion sérieuse du virus ébola dans la sous-région, la surveillance est de mise dans chaque pays pour faire barrière à toute éventuelle contagion. Pour Blandine Bouda, coordonnatrice des dolotières et des restauratrices en gibiers, c’est parce qu’elle ignorait que la viande d’agouti peut être source de contagion du virus d’ébola qu’elle vendait cette viande. « C’est un monsieur qui m’a livré cette viande de Manga. Il a amené la viande au moment où je n’étais même pas là. Nous n’avons pas eu l’information que la consommation de cette viande est dangereuse et peut être source de contagion du virus ébola. Je vendais cette viande parce qu’honnêtement, je ne savais pas qu’elle était mauvaise. Sinon, en tant que responsable d’association, je suis disposée à sensibiliser les autres », a- t-elle avoué. Selon certaines sources, l’unique agouti est vendu à 15 000 FCFA. En attendant que le gouvernement prenne des mesures vigoureuses contre la commercialisation de cette viande qui peut être néfaste à la consommation humaine en ces temps-ci, nous reviendrons sur cette affaire avec de plus amples informations .



Par SRK



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