L’Association espoir pour demain (AED) organise du 15 au 18 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation sur la prise en charge des enfants et adolescents infectés par le VIH au Burkina Faso. La rencontre a été placée sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara.
Les traitements antirétroviraux ne peuvent être efficaces que lorsqu’ils sont suivis de manière régulière, selon l’Association espoir pour demain (AED). C’est pourquoi, le respect strict des prescriptions thérapeutiques dans le traitement du VIH constitue une préoccupation pour ladite association. C’est pour renforcer l’observance du traitement que l’AED organise du 15 au 18 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, l’atelier de formation à la prise en charge des enfants et adolescents infectés par le VIH au Burkina Faso. L’objectif est entre autres, de développer et/ou acquérir des outils d’éducation thérapeutique et nutritionnelle dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant, ainsi que de la promotion de la santé sexuelle chez les adolescents. Ainsi, les participants se sont penchés notamment sur la question de la prise en charge médicale et nutritionnelle des enfants et adolescents infectés par le VIH. De plus, ils ont échangé sur les résultats de l’évaluation de base du projet : « Renforcement du continuum de soins pour la prise en charge pédiatrique dans la ville de Bobo-Dioulasso ». A l’issue des échanges, les participants devront entre autres, mettre en place un outil pour rappeler le protocole thérapeutique de prévention de la transmission mère-enfant et l’alimentation des enfants nés de mères séropositives. La rencontre a été placée sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara. En plus, elle a été organisée en collaboration avec la direction régionale de la santé des Hauts-Bassins et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). A l’ouverture des travaux, la présidente de l’AED, Christine Kafando a indiqué que 1700 enfants sont suivis par l’Association depuis 2003, dont 500 sont infectés par le VIH. Pour elle, « nul n’ignore que le traitement antirétroviral est à vie ». Et de souligner que ce traitement est très contraignant pour les malades, notamment les enfants et adolescents.
A l’occasion, Mme Kafando a exprimé sa gratitude à ses partenaires techniques et financiers pour leur soutien. Pour sa part, le président de l’AN, Soungalo Apollinaire Ouattara, a estimé que la prise en charge des enfants infectés par le VIH est un sujet qui interpelle tout le monde. C’est pourquoi, il pense qu’il faut améliorer la qualité de leur traitement thérapeutique. A cet effet, il a exhorté les participants à une participation active car, dit-il, « les conclusions de vos travaux sont attendues ».
