Commission africaine des droits de l’homme et des peuples : La ministre Salamata Sawadogo honorée #aOuaga

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Commission africaine des droits de l’homme et des peuples : La ministre Salamata Sawadogo honorée

Publié le mercredi 14 novembre 2012 | Le Pays

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Rentrée Judiciaire 2012-2013
Lundi 01 octobre 2012. Salle de banquet-Ouaga 2000. Photo : Ministre de le justice salamata sawadogo.

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Première femme présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme, Salamata Sawadogo, ministre de la Justice du Burkina Faso, a été honorée par cette institution à l’occasion de la commémoration de son 25e anniversaire qui s’est déroulée du 9 au 22 octobre 2012 à Yamoussoukro. A cet effet, la Garde des sceaux a organisé une cérémonie afin de présenter le trophée à ses collaborateurs et au monde judiciaire, en général. Cette cérémonie a eu lieu le vendredi 9 novembre à Ouagadougou.

« Ce sont des sentiments de satisfaction et d’humilité qui m’animent en ce sens que quand on regarde ce qui a été fait, on se rend compte qu’on est encore loin du but parce que le chemin est encore long pour l’Afrique. Ce trophée est aussi une interpellation à toujours continuer le combat de la protection et de la promotion des droits humains. » C’est en ces termes que la ministre de la Justice, Salamata Sawadogo, a exprimé avec beaucoup d’émotion ce qu’elle ressentait après la distinction honorifique qui lui a été attribuée par la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Selon Mathias Niambekoudougou, secrétaire général du ministère de la Justice, « les qualités de femme battante et les qualités humaines très remarquables de Mme la ministre ne pouvaient passer inaperçues ». Pour lui, cette distinction, qui fait en même temps honneur à la Nation entière, est le couronnement d’une carrière professionnelle bien remplie. N’ayant pas pu participer à la commémoration pour des raisons professionnelles, Salamata Sawadogo a reçu son trophée par l’intermédiaire du ministre de la Promotion des droits humains, Albert Ouédraogo. Selon ce dernier, ce trophée honore les femmes du Burkina, et même si nul n’est prophête chez soi, ce genre de distinctions ne doit pas rester dans l’anonymat car, dit-il, les jeunes Burkinabè ont besoin de modèle. Pour terminer, il a souhaité que la distinction de la ministre Salamata Sawadogo fasse émulation au sein de la jeunesse. Pour rappel, Salamata Sawadogo, magistrate de grade exceptionnel, a été membre de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples et a dirigé l’institution de novembre 2003 à novembre 2007.

Françoise DEMBELE

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