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L’accident de la route Ouaga-Lomé et la politique à la Une des journaux burkinabè
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Les sujets relatifs à la politique ainsi qu’au grave accident de la circulation survenu lundi en territoire togolaise, sur l’axe Ouagadougou-Lomé, ayant fait une trentaine de morts côté burkinabè, continuent d’alimenter les journaux burkinabè.


Ainsi, le plus jeune des quotidiens burkinabè, Aujourd'hui au Faso arbore à sa Une : « Drame d'Atakpamé (Ndlr : Localité où a eu lieu l'accident): réaction des commerçants ».

Le journal donne la parole à des vendeurs de marché dans la capitale burkinabè, lesquels marchés de Ouagadougou ont été fermés toute la journée d'hier mercredi, à cause de ce drame.

Pour sa part, L'Observateur Paalga, l'ainé des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : « Accident route Lomé-Ouaga : +Marchés morts + en guise de compassion ».

Selon ce quotidien, par suite de l'accident meurtrier qui aurait emporté 20 commerçants sur l'axe Lomé-Ouaga dans la nuit du 14 au 15 avril, des marchands de la ville de Ouagadougou ont décrété un «marché mort» dès l'après-midi du drame et toute la journée du 16 avril 2014.

Le Pays, autre quotidien privé, abonde dans le même sens quand il titre : « Accident mortel à Atakpamé au Togo : Opération + Marché mort+ à Ouagadougou, en mémoire des victimes ».

A ce sujet, Notre Temps, mentionne à sa Une : « Accident au Togo : Les marchés et Yaars (petits marchés de quartiers en langue mooré) de la capitale fermés hier».

Le même quotidien évoque les transports urbains en titrant : « L'incivisme impénitent dans les rue de Bobo-Dioulasso », revenant avec un autre article dont le titre est : « Insécurité routière : Nos routes … plus tueuses que Boko Haram ».

En politique, Aujourd'hui au Faso s'est intéressé à la médiation ivoirienne dans la tension entre opposition et majorité présidentielle au Burkina Faso, se demandant : « Arba Diallo (opposant burkinabè) bientôt à Abidjan ? ».

Pendant ce temps, Le Pays rapporte à sa Une, les propos de l'opposante Sara Sérémé qui déclare : « Nous ne tiendrons personne d'autre que Blaise pour responsable d'une dérive grave ».

ALK/od/APA

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