Plan-Burkina a ouvert la 5e session du comité national de pilotage du projet « Développement des capacités des jeunes », le mardi 15 avril 2014 à Ouagadougou. Il s’est agi de dresser le bilan des activités de l’année écoulée et élaborer le plan d’action de l’année 2014.
Partenaires et acteurs du projet « Développement des capacités des jeunes » (DCAJ) se sont rencontrés le 15 avril 2014 à Ouagadougou, lors de la 5e session du comité national de pilotage dudit projet. A l’occasion, les participants ont fait le bilan des activités réalisées, au cours de l’année 2013 et dressé des perspectives. A entendre la coordonnatrice nationale du projet, Marie-Cécile Siribié/Traoré, au bout de trois ans d’existence, « il y a des réalisations visibles qui ont pu être effectuées ». Ce sont entre autres, la restauration des infrastructures, la construction de 38 ateliers de formation professionnelle et la création de 7 filières de formation. Aussi a-t- elle signifié que le projet vise à « perfectionner la formation professionnelle des jeunes pour favoriser leur employabilité et leur autoemploi ». Toute chose qui, selon la coordonnatrice nationale du projet, permettra de réduire le chômage au « pays des Hommes intègres ». En outre, M. Siribié a manifesté son souhait de voir la gent féminine s’intéresser aux filières dites « masculines », telles que la maçonnerie, la menuiserie, la mécanique. Par ailleurs, le représentant du représentant-résident de Plan- Burkina, Daniel McCormick, a souligné l’importance du projet. Pour lui, beaucoup d’acquis ont été engrangés et il a, de ce fait, exhorté les acteurs à consolider ces avantages. M. McCormick a réaffirmé la volonté de Plan-Burkina à soutenir le projet dans sa quête d’aider les jeunes à créer leur propre entreprise, dans la 2e phase de la réalisation du projet. Cette 5e session marque la fin de la 3e année de la mise en œuvre du projet DCAJ, qui a une duré de vie de 5 ans. « A ce jour, il y a 840 inscrits pour bénéficier des formations dispensées dont une vingtaine de filles dans les filières dites masculines », a révélé la coordonnatrice nationale.