C’était la consternation le mercredi 7 novembre dernier pour la famille, le corps enseignant et les élèves lorsque le corps sans vie de Maïmouna Ouattara, élève de la classe de CP1 de l’école de Chefferie au secteur n° 5 de Gaoua, a été découvert. Elle avait disparu la veille alors qu’elle avait suivi les cours jusqu’à l’heure de la récréation. Recherchée ce même jour sans succès par les parents, c’est finalement le 7 novembre que la fillette a été retrouvée morte dans des herbes qui jouxtent les toilettes de l’établissement. Ses chaussures ont, selon le grand-père de la victime, Balla Ouattara, été retrouvées devant les mêmes toilettes par les autres frères et élèves de la famille. La maîtresse, qui était elle-même indisposée ce jour, dit ne pas comprendre comment cela est arrivé à son élève. Selon toujours le grand-père de la regrettée, Balla Ouattara, chauffeur à la RTB /Gaoua, sa petite-fille ne présentait, de son avis, aucun signe de maladie. Il a fait savoir qu’aucun organe n’a été non plus amputé. Au cimetière municipal de Gaoua où la dépouille avait été inhumée dans la soirée, il dit s’en remettre au Tout puissant car, selon ses propres dires, c’est lui-même qui se serait rendu cette année à Legmoin où résidait l’enfant pour la chercher afin de la scolariser à Gaoua. C’est sous les regards des autorités de l’enseignement primaire au niveau local, d’enseignants et de l’équipe d’investigation dirigée par le procureur près le Tribunal de grande instance de Gaoua, Rasmané Bikienga, que des agents de santé ont fait les constats d’usage avant l’enlèvement du corps.