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Sidwaya N° 7645 du 15/4/2014

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Production cotonnière: Des baisses de prix annoncées pour la campagne 2014-2015
Publié le mercredi 16 avril 2014   |  Sidwaya


17e
© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le chef de l`Etat et les producteurs à bâtons rompus
Samedi 12 avril 2014. Fada N`Gourma. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a échangé avec les producteurs présents à la 17e Journée nationale du paysan (JNP). Photo : Karim Traoré, président de l`Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB


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L’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) a organisé une conférence de presse le 15 avril 2014 à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur l’actualité de la filière : les perspectives de la campagne 2014-2015, et le bilan de celle en cours.

Pour la campagne cotonnière 2014-2015, le prix plancher du kilogramme de coton graine est fixé à 225FCFA soit une baisse de 10 FCFA par rapport à la campagne précédente. L’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) prévoit une production globale de 800 000 tonnes. . Ce sont entre autres, les informations portées à la connaissance des hommes et femmes de médias lors du point de presse coanimé par le président de l’AICB par ailleurs, président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Karim Traoré, le mardi 15 avril 2014 à Ouagadougou. Selon le président de l’AICB, la campagne cotonnière prochaine va se dérouler dans un contexte marqué par une baisse continue des cours du coton sur le marché mondial. Une des principales inquiétudes des journalistes a été les répercussions de la baisse du prix plancher du kilogramme de coton (225FCFA contre 235FCFA en 2013-2014) sur le moral des producteurs. A cette préoccupation, Karim Traoré se veut rassurant. « La baisse du prix plancher ne saurait décourager les producteurs de coton car il y a d’autres facteurs tels que la pluviométrie, les subventions, l’organisation de la filière, les recettes qui influencent les producteurs », a-t-il répondu. Il a relevé que pour la saison cotonnière prochaine la filière bénéficiera d’une subvention d’environ 9 milliards de FCFA. « Cette subvention va entraîner une baisse des prix de cession des intrants malgré leur coût d’acquisition élevé sur le marché international », a-t-il ajouté.

Le bilan de la saison 2013-2014 a aussi été évoqué lors du point de presse des acteurs de la filière coton. Le Burkina Faso occupe toujours le 1er rang des pays producteurs de coton en Afrique avec une production d’environ 750000 tonnes et ce, malgré des conditions de production difficiles, selon l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina. En effet, la saison hivernale passée a été marquée par une installation tardive des pluies et des poches de sécheresse à des phases critiques du développement du cotonnier. Quant à la situation des prix, elle a enregistré une légère hausse des prix de cession des intrants à crédit, en particulier celui de l’engrais NPKSB (plus de 2000FCFA/sac). Karim Traoré a salué l’effort des producteurs de coton pour la réalisation de cette performance. Les recettes nettes versées au titre des achats de coton de la campagne 2013-2014 s’élèvent à 95 milliards de francs CFA. Une ristourne de 10 FCFA / kilogramme sera d’ailleurs versé aux producteurs en prix d’achat complémentaire d’ici à la fin du mois de juin si l’on en croit les conclusions de l’assemblée générale de l’AICB.

En rappel, le coton est le deuxième produit d’exportation du Burkina Faso. Il a plusieurs effets induits sur l’économie nationale. « Le coton contribue pour 3,5% au produit intérieur brut (PIB) et à la réduction du déficit de la balance commerciale du Burkina Faso », comme l’a relevé Jonas Bayoulou, Secrétaire général (SG) de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX). En dehors de ces impacts sur la macroéconomie, la culture du coton apparaît comme un des facteurs de réduction de la pauvreté en milieu rural au regard des recettes versées aux producteurs de coton, de l’avis du SG de la SOFITEX. Les prestataires de service tels que les transporteurs bénéficient également de l’activité de la filière. « La SOFITEX paie en moyenne entre 10 et 12 milliards FCFA aux transporteurs », a laissé entendre M. Bayoulou.

Nadège YE

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