L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Dr Salama Tulinabo Mushinghi a effectué, les et 3 et 4 avril 2014, une tournée de prise de contact et d’échanges avec les populations et autorités de la région du Centre-Est. Au cours de son séjour, il a visité plusieurs réalisations financées par son pays.
« Nous traduisons toute notre satisfaction et l’honneur de recevoir l’ambassadeur Salama Tulinabo Mushinghi dans notre région. Le peuple américain et le gouvernement américain est aux côtés du peuple burkinabè dans beaucoup de domaines. L’entretien que j’ai eu avec l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique a permis d’échanger sur les projets qui sont en cours dans notre région et aussi sur ce qui peut être les préoccupations…de notre région », a déclaré le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Ousmane Traoré, au cours de l’entretien qu’il a eu avec son hôte, l’ambassadeur des USA. Pour cette première sortie dans la région du Centre-Est, le représentant des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, était accompagné de son épouse et de ses plus proches collaborateurs. « Avec le gouverneur de la région du Centre-Est, j’ai posé des questions ayant trait au Pôle de Bagré, aux conflits sociaux qui se sont passés ici en 2013, qui ont malheureusement enregistrées de pertes en vie humaine et d’importants dégâts de biens et de matériels, et à la vie politique au niveau national que régional. Tout cela a été vraiment un apprentissage pour moi. Nous allons essayer d’élaborer un programme d’activité concernant ce que nous avons appris », a déclaré en substance le diplomate américain, Dr Salama Tulinabo Mushinghi. Cette première sortie du diplomate américain dans la région du Centre-Est a débuté successivement par des visites à l’archevêque de Koupéla, Monseigneur Séraphin François Rouamba, au centre de formation des animateurs ruraux de Dialgaye dans la province du Kourittenga. Une école de catéchistes d’où sortiront des agents pastoraux dans les zones rurales a également été visitée. Salama Tulinabo Mushinghi a aussi rendu visite au président de la communauté islamique de Tenkodogo, El hadj Souleymane Kouanda, échangé avec l’équipe du Corps américain de la paix en service au Centre de réadaptation à base communautaire des aveugles et autres handicapés (RBCAH) de Garango, et visité le complexe scolaire privé de Gando. L’ambassadeur américain a dit tirer bénéfice de sa sortie dans la région. A écouter le diplomate du « pays de l’oncle Sam » au « pays des Hommes intègres », le message qu’il a voulu partager avec les responsables religieux est le même : toutes les couches sociales peuvent participer au développement du pays. Pour lui, le gouvernement seul ne peut pas tout faire. « Ce qui m’a impressionné de plus, c’est la philosophie avec laquelle le RBCAH/Garango travaille. Toute chose qui est en droite ligne avec notre philosophie aux Etats-Unis. Tout ce qui m’a été dit et présenté et avec peu de moyens dont dispose le centre, est vraiment impressionnant. J’ai aussi apprécié le fait de voir les bénéficiaires eux-mêmes dire leur satisfaction. Je constate également que ce que j’ai vu est différent de ce que disent souvent les rapports qu’on m’envoie », a-t-il expliqué au directeur de RBCAH de Garango, Cyriaque René Naré. Il a, en outre, salué l’esprit de collaboration entre l’Amérique et le Burkina Faso, à travers la présence des Volontaires américains de la paix. Un des objectifs de ces relations entre ces deux Etats, c’est de voir les liens se construire davantage, de voir ce que nous pouvons faire ensemble, et accompagner le Burkina Faso à se développer, a ajouté, Dr Salama Tulinabo Mushingi.
