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Le Quotidien N° 1039 du 15/4/2014

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Foires des produits agro-sylvo-pastoraux lors des JNP : des cadres nécessaires à l’écoulement des produits
Publié le mardi 15 avril 2014   |  Le Quotidien


17e
© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le ministre du Commerce communique sur son soutien à l`événement
Vendredi 11 avril 2014. Fada N`Gourma. Hôtel Panache. Le ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat, Arthur Kafando, a animé une conférence pour évoquer la contribution de son département à l`organisation de la 17e édition de la Journée nationale du paysan (JNP)


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En marge de la Journée nationale du paysan (JNP), le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Arthur Kafando, et ses proches collaborateurs ont échangé avec les hommes de médias, le 11 avril 2014, à Fada N’Gourma. Les principaux sujets discutés avaient trait à l’implication du département en charge du Commerce dans l’organisation de la foire pendant la JNP. Aussi, des sujets tels l’exportation des produits, le contrôle des prix, la formalisation du secteur informel ont été abordés.
Le 11 avril 2014, à Fada N’Gourma, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Kafando, a échangé avec les hommes de médias. Au menu des échanges, l’implication du MICA dans l’organisation de la 17e édition de la JNP, notamment en ce qui concerne la foire d’exposition des produits locaux que le président du Faso, Blaise Compaoré, a visité. Selon le premier responsable du département en charge du Commerce, il « faut se féliciter du fait que le Burkina Faso a des cadres de rencontres qui sont aujourd’hui des véritables success stories ».
Les foires sont importantes, car elles permettent de promouvoir et de commercialiser les produits. C’est pourquoi, Arthur Kafando a estimé que « si on pouvait tenir des foires tous les jours, on les aurait tenues. Parce que tous les jours, il y a des échanges qui se font entre ceux qui ont l’offre et ceux qui sont demandeurs de l’offre ». Pour mieux commercialiser les produits, il faut « créer ces différents espaces commerciaux et ces opportunités d’échanges entre ceux qui ont la production, ceux qui exposent l’ensemble des produits et aussi ceux qui sont demandeurs : les acheteurs à ce niveau », foi de Arthur Kafando.
Il n’y a donc pas lieu d’ignorer, selon Arthur Kafando, « qu’il y a des entreprises agricoles, des petites entreprises artisanales et certainement, il y a aussi des structures de commercialisation qui rentrent en ligne de compte dans le monde paysan ». D’où la présence du MICA à la JNP à travers l’Agence nationale pour la promotion des exportations (APEX). La JNP, a poursuivi Arthur Kafando, est un cadre d’échanges et de promotion des produits. Aussi, c’est un cadre de réflexion qui permet de trouver de meilleures stratégies pour la valorisation des produits locaux. « Je pense aussi que cette journée implique des manifestations spécifiques qui sont la présentation du savoir-faire des paysans du Burkina Faso et la recherche des institutions », a-t-il signifié.

Un partenariat public-privé pour
traiter de la question des emballages
Les acteurs du domaine de la transformation agroalimentaire font souvent face au problème de la qualité des emballages. Toute chose qui est capitale dans le circuit de commercialisation d’un produit. Il y a donc nécessité que, dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), l’Etat et les acteurs du domaine puissent se donner la main. « La partie du packshing au niveau des unités industrielles est très importante. Il est bien que nous puissions accompagner l’ensemble des acteurs de la transformation sur ce volet qui consiste à leur trouver les meilleurs produits d’emballage qui répondent aux normes des qualités sanitaire et alimentaire », a affirmé Arthur Kafando avant d’ajouter qu’il serait suffisamment risqué et dangereux pour la consommation de la population que l’on mette des produits alimentaires dans n’importe quel type d’emballage. Pour mieux commercialiser les produits nationaux hors de nos frontières, il faut donc d’abord soigner l’image des emballages. Car, ceux-ci sont sources de motivation des consommateurs sur d’autres marchés. « En tant que ministre en charge du privé, je pense qu’il est très important que nous puissions accompagner des promoteurs qui peuvent s’installer dans ce domaine pour traiter de la question de l’emballage », a-t-il insisté. Les conditions de mise en œuvre de ce PPP, a poursuivi Arthur Kafando, sont favorables au regard des contextes juridique et institutionnel. « Nous avons également la loi sur le PPP qui nous permettrait de les accompagner. Je pense qu’il faut réfléchir pour voir s’il y a des promoteurs qui sont intéressés. Ce serait bien que nous les accompagnons », a rassuré Arthur Kafando.

Des cadres pour écouler les produits
Pour gagner le pari de l’écoulement des produits locaux, il faut que ceux-ci répondent aux normes de transformation et d’amélioration de la qualité. La création de cadres de promotion à cet effet s’avère indispensable. Aussi, l’accompagnement des opérateurs économiques pour exporter les produits hors des frontières nationales est une nécessité impérieuse. A travers l’APEX, le MICA organise souvent des foires promotionnelles des produits locaux dans certains pays amis du Burkina Faso. « Ça peut être des foires au niveau national, mais je pense qu’il faut initier les journées promotionnelles à l’étranger pour présenter un certain nombre de produits burkinabè dans d’autres espaces commerciaux », a jouté Arthur Kafando.
Pour ce qui concerne les voies d’écoulement, il y a lieu de relever, selon Arthur Kafando, les gros efforts consentis dans le domaine des infrastructures routières. Aussi, l’ouverture de certains ports étrangers aux opérateurs économiques burkinabé est une opportunité à saisir. Le contrôle des prix ne doit pas être l’affaire des acteurs étatiques seuls. Il faut que les associations de consommateurs les accompagnent dans ce domaine, estime Arthur Kafando. Egalement, les gouverneurs seront impliqués dans le contrôle des prix, pour la chasse aux commerçants véreux. Arthur Kafando a également annoncé que les mesures sont en cours en vue de formaliser le secteur informel qui contribue à près de 60 à 70% aux activités commerciales dans les grandes agglomérations.

Par Toua Ladji TRAORE

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