Le Syndicat national des personnels d’administration et gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a organisé, le vendredi 4 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, un sit-in pour protester contre « l’attitude » du gouvernement qui refuse d’octroyer à leur corps, les indemnités spécifiques.
Les militants du Syndicat national des personnels d’administration et gestion de l’éducation et de recherche (SYNAPAGER), ont pris d’assaut la direction régionale des enseignements scientifiques et supérieurs (DRESS) des Hauts-Bassins, vendredi 4 avril 2014, pour un sit-in de 7 heures en vue de protester contre le refus d’octroi de l’indemnité spécifique au personnel d’administration et de gestion de l’éducation et de recherche. Leur revendication, a expliqué les initiateurs du mouvement, est basée sur des préoccupations de justice sociale et d’équité. Selon le secrétaire exécutif de SYNAPAGER/section Bobo, Kalifa Ouattara, seul le corps des personnels d’administration est brimé, frustré et bafoué parce que n’ayant pas droit à l’indemnité spécifique accordée par le gouvernement et selon le protocole d’accord signé. Pourtant, a précisé M. Ouattara, le protocole concerne le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) et les personnels d’administration et gestion du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS). « Nous disons que ce n’est pas juste, parce que le protocole a été signé et il se trouvait que les personnels d’administration et gestion du MENA avaient les indemnités spéciales depuis 2005. Pour cela, la signature du protocole des cinq grandes indemnités qui viennent d’être conclues devaient profiter aussi aux personnels d’administration et gestion du MESS », soutient-il. En plus, il affirme que de ce fait, il n’y a pas de confusion possible, parce que le protocole a été signé pour établir une justice et une équité entre les agents de la Fonction publique. Les ayant accueillis, le DRESS des Hauts-Bassins, Michel Ouédraogo a laissé entendre que le message a été bien entendu et sera transmis à la hiérarchie qui lui donnera une suite.