Le Front républicain, favorable à un référendum au Burkina Faso #aOuaga

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Le Front républicain, favorable à un référendum au Burkina Faso

Publié le dimanche 13 avril 2014 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par A.O
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Le Front républicain, regroupant le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) et une quarantaine de partis politiques de la majorité et de l’opposition, lors d’un meeting, tenu samedi à Bobo-Dioulasso (Ouest), s’est dit favorable pour l’organisation d’un référendum au Burkina Faso afin de savoir si oui ou non l’article 37 de la Constitution doit être révisé pour permettre à l’actuel président Blaise Compaoré, de se représenter à la présidentielle de 2015.

Au cours de cette mobilisation, le Front républicain (FR) a plaidé en faveur de la tenue d'un référendum en vue d'une révision constitutionnelle permettant au président Blaise Compaoré de briguer un cinquième mandat.

« Quand il y a un litige politique dans un pays, que certains tirent à gauche, d'autres tirent à droite… Quand il y en a qui veulent appliquer la Constitution et d'autres qui sont rébellion avec la Constitution (…) Si on laisse les gens se tirailler, on va vers le coup d'Etat », a déclaré, au cours du meeting, Me Hermann Yaméogo, président de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), membre du FR.

Pour Hermann Yaméogo et les autres intervenants, en pareille situation, il convient d'aller vers le peuple pour trancher.

De l'avis du secrétaire exécutif du CDP, Assimi Koanda, par ailleurs, ministre d'Etat chargé de mission à la présidence, l'idée du référendum est une volonté du président Blaise Compaoré.

« Le président du Faso pense qu'il n'y a pas d'autre solution. C'est un démocrate, un républicain. Son intention est de vous consulter à travers un référendum. Et vous allez vous exprimer à travers de ce référendum », a-t-il martelé.

Les partis membres du Front républicain avaient promis une forte mobilisation pour ce meeting à Bobo-Dioulasso qui selon les organisateurs a rassemblé environ 50 000 militants et sympathisants.

Cette rencontre est intervenue, une semaine après l'organisation à Ouagadougou, du 1er congrès ordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, créé par les démissionnaires du CDP), dont les ténors sont farouchement opposés à l'idée d'une modification de l'article 37 de la Constitution.

ALK/of/APA

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