Les ministres Alain Traoré et Clotilde Ky à la Minoterie du Faso: Le premier sac de farine de blé attendu en décembre #aOuaga

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Les ministres Alain Traoré et Clotilde Ky à la Minoterie du Faso: Le premier sac de farine de blé attendu en décembre

Publié le samedi 12 avril 2014 | AIB

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Alain Edouard TRAORE, Ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement

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- 4/4/2014

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Activités gouvernementales 2014

De retour de Sindou où ils se sont entretenus avec les Forces vives de la Léraba, le lundi 7 avril 2014, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré et sa collègue déléguée au Budget Clotilde Ky ont fait escale sur le site de la Minoterie du Faso (Ex SN GMB). Il s’est agi pour eux, de constater de visu les infrastructures et les équipements, et de s’imprégner des perspectives de reprise des activités de la minoterie.

Contrairement à la campagne médiatique qui fait penser à une reprise imminente des activités de la Minoterie du Faso, c’est un tout autre constat que le visiteur découvre sur le site de l’usine. En dehors de quelques vigiles qui font le pied de grue à la porte, c’est le statut quo au niveau des installations. Le bâtiment administratif défraichi par les intempéries reste toujours fermé. Idem pour l’usine. Dans l’enceinte de l’unité, seul le nettoyage du site annonce une perspective de reprise. En tout cas, c’est le constat qu’à pu faire les ministres de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré et sa collègue déléguée au Budget, Clotilde Ky et leur suite. Ils y ont été accueillis par le directeur régional du commerce, Abraham Tapsoba. A l’entendre, le directeur général de la Minoterie du Faso serait en partance pour Strasbourg en France pour la signature avec le constructeur BUHLER des moulins, des contrats devant aboutir à l’acquisition de nouvelles machines et à la réhabilitation d’autres. Toute chose qui a fait dire à M. Tapsoba que d’ici cinq mois, les choses vont changer. Il annonce même le premier sac de farine de froment pour décembre 2014. Les ministres ont souhaité tout de même jeter un coup de d’œil à l’intérieur du bâtiment administratif. Là, ils sont frappés par des odeurs piquantes de moisissures. A l’intérieur des bureaux, des documents et autres archives sont sens dessus-dessous. Victime de cambriolages répétés, c’est une unité exsangue que l’on découvre. Les bobines, les câbles électriques et même des appareils ont été volés. Seul le moulin à blé est encore récupérable, a-t-on appris. Le reste est à reprendre. « Il y a du travail à faire ici », lance une voix à la vue de l’ampleur des dégâts dus aux actes de vandalisme. Ce travail, selon le directeur régional du commerce serait en marche. Des experts de la maison BUHLER étaient sur les lieux récemment, et le travail de diagnostic est terminé. Quant au personnel technique et administratif, il est en voie d’être recruté selon Abraham Tapsoba. Pour le ministre en charge de la communication, il était de leur devoir d’aller constater la situation physique des infrastructures, et d’aller aux nouvelles. Les populations, de son avis, sont impatientes après l’annonce de plusieurs dates de reprise, et l’Etat qui a beaucoup investi pour la remise en marche des moulins en est conscient.

Frédéric OUEDRAOGO

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