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Mesures sociales au Burkina : «C’est le rôle d’un gouvernement d’œuvrer à apaiser les tensions
Publié le vendredi 11 avril 2014   |  FasoZine


Mutilations
© aOuaga.com par A.O
Mutilations génitales féminines : la Première dame à l`avant-garde de la lutte
Jeudi 6 février 2014. Ouagadougou. L`épouse du chef de l`Etat, Chantal Compaoré, a présidé la cérémonie commémorative de la journée de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF). Photo : Alain Zoubga, ministre de l`Action sociale et de la Solidarité nationale


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En vue d’assurer un meilleur partage des fruits de la croissance, le gouvernement burkinabè a engagé des mesures sociales pour l’amélioration de la qualité de vie des populations. Ce 10 avril à Ouagadougou, il a été question de l’impact de ces mesures en faveur des personnes vulnérables, lors du traditionnel point de presse, qui a mis le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité sociale, Alain Zoubga en face des hommes de médias.

En sa séance du 24 mars 2014, le conseil des ministres a adopté une panoplie de mesures sociales censées réduire le poids du coût de la vie sur les populations. Le ministre Alain Zoubga a d’abord résumé l’ensemble des mesures prises depuis septembre 2013. Celles-ci concernent, entre autres, l’allègement de l’Impôt unique sur le traitement des salaires (IUTS), le projet Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), le recrutement de 3000 volontaires adjoints de sécurité...

De ce fait, à en croire ce membre du gouvernement, de nouvelles mesures ont été adoptées pour, dans un premier temps, renforcer l’efficacité de celles optées en 2013, et corriger les insuffisances constatées, et d’autre part, élargir le cercle des bénéficiaires, notamment les personnes vulnérables, dont les orphelins, les handicapés et les personnes âgées. Selon toujours le ministre en charge de l’Action sociale, le budget alloué aux mesures est passé de 67 milliards de francs CFA en 2013 à 110 milliards cette année, d’où un taux de croissance de 67% par rapport au budget des trois années précédentes.

«En fonction de ces statistiques, on peut dire que la notion de développement inclusif devient une réalité», a-t-il ajouté. La somme de 500 millions de francs CFA a également été attribuée à l’ensemble des collectivités territoriales pour la prise en charge sanitaire des personnes handicapées recensés dans chaque mairie. Ces collectivités ont reçu également du gouvernement 800 millions de francs CFA pour mieux développer les activités qui leur permettent de générer des revenus.

A la question de savoir si ces mesures sociales prises ne présentent pas un caractère politique, vue la situation qui prévaut au Burkina Faso actuellement, Alain Zoubga a répondu que même si c’est le cas, cela est légitime, car la politique c’est agir pour satisfaire aux besoins des populations, et le rôle d’un gouvernement est de toujours œuvrer dans le but d’apaiser les tensions sociales s’il a lieu de le faire.

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