Le Ministère de la communication, en collaboration avec l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), a organisé le lundi 12 novembre 2012 à Ouagadougou, une journée de réflexion sur la corruption au profit de ces agents.
« Il n’y a pas une seule sphère de la société, une seule profession, un seul lieu qui peut prétendre échapper totalement à la corruption, même dans le secteur de la communication et des médias, il existe la corruption », c’est en ces termes que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a justifié la tenue de la journée de réflexion sur la corruption du 12 novembre 2012, au profit des agents de son département. L’objectif, selon lui, est d’informer largement les agents des effets néfastes de la corruption et d’inviter chacun d’entre eux à s’engager davantage dans la lutte. Selon le ministre, la corruption gangrène tous les sillages des activités publiques de développement et lutter contre ce fléau va permettre aux institutions, aux administrations de pouvoir être plus efficaces. Ainsi, la journée de sensibilisation vient à point nommé. Pour le contrôleur général d’Etat, Bruno Bessin, cette campagne de sensibilisation est une réponse aux instructions du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, lors de sa visite à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), le 13 septembre 2012. Instruction a été donnée à l’ASCE d’organiser de vastes campagnes de sensibilisation à la corruption. Et de poursuivre qu’une série de dix structures de l’Etat doivent être sensibilisées, d’ici à la fin de l’année 2012. Le Ministère de la communication est la première structure à bénéficier de cette série de campagnes. Le premier responsable du département a précisé qu’il s’agit d’une invite aux acteurs de la communication à s’impliquer davantage dans la lutte contre la corruption, en relayant l’information et à soutenir toutes les actions que l’ASCE mène sur le terrain contre le fléau. Par ailleurs, il a invité les femmes et les hommes de la communication à aider à combattre la corruption, à travers leurs plumes.