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Le Pays N° 5236 du 13/11/2012

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Politique nationale de l’eau : L’AEM sensibilise les acteurs de régions
Publié le mardi 13 novembre 2012   |  Le Pays


Inondation
© Autre presse
Inondation
Plusieurs quartiers de la ville de Dakar ont été inondés suites a trois jours de pluies.


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La salle de conférences du gouvernorat des Hauts-Bassins a servi de cadre pour la tenue, les 6 et 7 novembre 2012, d’un atelier d’information et de sensibilisation des producteurs d’eau potable dans l’espace de gestion du Mouhoun. L’atelier a été organisé par l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM) et présidé par le secrétaire général des Hauts-Bassins, Joachin Somda.

Informer et sensibiliser les producteurs d’eau potable de l’espace de gestion du Mouhoun sur la politique nationale de l’eau et son niveau de mise en œuvre ; la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau ; les missions et attributions de l’AEM et son rôle d’accompagnement des acteurs ; les différentes taxes au Burkina dans le domaine de l’eau dont les taxes parafiscales et leurs finalités ; les textes relatifs à la contribution financière d’eau ; enfin, informer et sensibiliser les producteurs d’eau potable sur les procédures de déclaration par catégories d’assujettis et le recouvrement de la taxe relative au prélèvement d’eau brute. Ce sont là les objectifs que s’est fixés l’AEM, en organisant, les 6 et 7 novembre 2012 à Bobo, l’atelier qui a réuni une vingtaine de participants venus des Hauts-Bassins, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, du Sud-Ouest et du Nord. Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général des Hauts-Bassins, Joachin Somda, a fait savoir que le Burkina a été confronté, à un moment, à une situation de besoin en eau, liée à la croissance démographique, à la dégradation accentuée des ressources en eau et à la recrudescence du phénomène des changements climatiques. « De ce fait, il s’est engagé dans une approche de gestion intégrée des ressources en eau, qui s’est traduite par l’élaboration et l’adoption de différents documents. Ces documents exigent de chacun une participation à l’effort de la nation par la contribution au financement de la charge des interventions effectuées en matière de préservation ou de restauration de l’environnement », a expliqué M. Somda. Et au responsable de l’AEM, Moustapha Congo, de renchérir que ces dispositions législatives qui sont en réalité au début de leur mise en œuvre, prévoient le prélèvement de 1 franc CFA sur le mètre- cube (1 F CFA/m3). S’agissant des industries minières et des autres industries, il est prévu 200 F CFA/m3, a-t-il confié. Quant aux travaux de génie civil, Moustapha Congo a précisé que le prélèvement est de 10 francs CFA par m3 de remblai exécuté ; et 20 F CFA/m3 de béton coulé, toute classe de béton confondue. « C’est au regard de l’entrée en vigueur de ces taxes de prélèvement de l’eau brute que cet atelier est organisé, pour permettre une appropriation des textes y relatifs par les catégories assujetties au niveau de chaque espace de gestion de ressources en eau », a conclu Moustapha Congo.

Josias Zounzaola DABIRE

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