L’ONG Christian Children’s Fund of Canada (CCFC) a entamé, depuis le mois de septembre 2011, une campagne d’actions positives pour la préservation de l’environnement. Ce projet dénommé « Gestion durable des ressources forestières dans les régions du Centre, du Centre-Sud et de l’Est », est en cours d’exécution par IDEES/ACG. L’ONG CCFC a donc initié une tournée dans les villages concernés par le projet en vue de sensibiliser les populations sur l’utilisation des foyers améliorés et la construction de bosquets communautaires. Cette tournée s’est déroulée le 9 novembre 2012 dans les provinces du Kadiogo et du Bazèga.
Sensibiliser plus de 9 000 personnes dans 5 communautés sur les effets nocifs des feux de brousses et la coupe abusive du bois dans ces localités ; fournir des compétences génératrices de revenus à 150 jeunes femmes et 50 jeunes hommes, telles que la fabrication et la vente de foyers améliorés afin de les aider à arrêter cette coupe abusive du bois. Ce sont entre autres les objectifs visés par le projet « Gestion durable des ressources forestières dans les régions du Centre, du Centre-Sud et de l’Est ». Ce projet de l’ONG Christian Children’s Fund of Canada (CCFC) qui a débuté en septembre 2011, devra pendre fin en 2012 et les actions de sensibilisation se multiplient dans les localités concernées.
Dans la journée du 9 novembre 2012, une équipe de CCFC accompagnée d’autorités locales, s’est rendue dans les villages de Talefmenga, dans les communes de Komsilga, et dans les villages de Komsagha et de Banembanto dans la commune de Saponé, pour des séances de sensibilisation. La première étape, à Talefmenga, le chargé de programme de IDEES/ACG, Mahama Sawadogo, a d’abord expliqué l’objectif de la visite aux villageois. Le village dispose encore de zones boisées et il convient que celles-ci soient protégées. Pour ce faire, un certain nombre de comportements doit être adopté. Mahama Sawadogo a pris comme exemple la construction des bosquets communautaires et la construction des foyers améliorés. Pour la question des bosquets, Talefmenga a dégagé un espace de deux hectares pour en faire son bosquet communautaire. Sur la question des foyers améliorés, il s’agit d’une activité qui, à coup sûr, réduira fortement la coupe abusive du bois et aussi pourra permettre de mener une activité génératrice de revenus. A la suite du chargé de programmes de IDEES/ACG, les autorités déconcentrées et locales de Talefmenga sont revenues à leur tour sur l’importance de l’environnement et les bénéfices qui peuvent en être tirés. Le préfet, le représentant du maire, les responsables de l’environnement et du développement durable, de l’agriculture et des ressources animales n’ont donc pas manqué de sensibiliser la population du village sur le bien-fondé du projet. Le président du conseil villageois de développement (CVD), Edouard Compaoré, s’est non seulement dit satisfait du choix porté sur leur village et a posé les questions dont les réponses leur permettront de mieux gérer leurs projets. La deuxième étape de la tournée a été Komsagha. Là aussi, c’est une foule, avec à sa tête les autorités communales et départementales, qui attendait la délégation. C’est le même message qui leur a été servi par le chargé de programmes de IDEES/ACG. Le maire de la commune de Komsagha s’est dit satisfait à plus d’un titre pour le choix de sa commune. A en croire le maire, l’environnement mérite protection car c’est de lui que tout vient et c’est d’elle que la population tire ses ressources. Le responsable de l’environnement a usé d’exemples de zones désertes de notre pays pour dire que les habitants de Komsagha ont encore une chance : préserver l’environnement qui est là. Pour Mahama Sawadogo de IDEES/ACG, les villages de Banembanto, Komsagha, Talefmenga, Kikidéni et Nayouri ont été retenus comme cibles du projet dans la restauration des ressources forestières en poursuivant des objectifs comme la mise en place de bosquets communautaires avec des règles de gestion communautaire, la restauration du couvert végétal et la sensibilisation de la communauté pour la prise de conscience de la préservation de l’environnement. Les bosquets des deux villages ont été renforcés par la plantation d’autres arbres en vue de les enrichir, a précisé Mahama Sawadogo.