Le Commissariat général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) a rencontré la presse le vendredi 9 novembre 2012 pour traduire aux uns et aux autres sa reconnaissance pour la couverture médiatique de la biennale de l’artisanat tenue du 26 octobre au 4 novembre 2012 et faire une sorte de pré-bilan de cette 13e édition. Cette édition a, dans son organisation, connu quelques difficultés même si elle a enregistré beaucoup de points positifs.
rideaux sont tombés sur la 13e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), le Commissariat général du Salon (CGS) était face aux journalistes pour leur faire cas du bilan de l’édition écoulée. Un bilan qui, sur le plan des acquis, se veut chiffré. En effet, selon le DG du SIAO, Abdoulaye Zongo, le SIAO 2012 a enregistré 500 journalistes relevant de 104 organes de presse provenant de 9 pays, 116 acheteurs et visiteurs professionnels venant de 23 pays, 32 pays présents. 564 stands de 9m2 ont été attribués pour 416 inscriptions et 3384 artisans ont participé à la biennale. Concernant les prix, 27 000 000 de F CFA ont été attribués aux lauréats, 307 440 visiteurs grand public et 181 212 000 F CFA de recettes d’entrée. 411 rencontres Business to Business pour une valeur d’intention de commande de 97 millions de F CFA ont également été enregistrées à cette édition. Des résultats qui sont, sans doute, une raison du CGS d’être satisfait de ce SIAO 2012. Cependant, a noté Abdoulaye Zongo, le Salon n’a pas connu que des acquis. Elle a aussi connu quelques insuffisances au nombre desquelles, l’insuffisance de la climatisation dans l’aile nord du pavillon marron qui a causé beaucoup de désagréments aux exposants et, « accessoirement », aux acheteurs. M. Zongo a aussi souligné la présence, à un moment donné, sur le parc d’exposition, d’articles industriellement produits, la gestion des exposants venus de pays voisins et même au-delà qui n’avaient pas réservé de stands selon les modalités, car n’ayant pas payé les droits de location y afférent dans les délais. Et le Commissariat général du Salon de déplorer le fait que certains restaurateurs se soient livrés à la sous-location d’espaces. Et Abdoulaye Zongo de rassurer que des pistes de solutions sont déjà en train d’être explorées pour que tout ceci ne soit qu’un lointain souvenir à la 14e édition.
