Ouagadougou -Le ministre délégué de l’agriculture et de l’hydraulique, Abdoulaye Combary a installé lundi à Ouagadougou 32 membres du Comité national des semences (CNS), pour faire face à la question semencière au Burkina Faso.
Le comité aura pour mission de contribuer à l’orientation et à l’élaboration des politiques de promotion des semences, à la promotion de l’application de la réglementation sur les semences et à proposer aux ministères concernés par les questions agricoles et environnementales, l’homologation des variétés agricoles et des matériels forestiers de base.
Le CNS qui est un organe consultatif, émettra des avis sur les questions scientifiques et techniques relatives aux semences et fera des suggestions des axes de recherche.
Selon le ministre Combary, « au regard des contraintes du système de production semencier, du faible niveau technique des acteurs, de l’absence d’un mécanisme structuré de gestion, de commercialisation, d’approvisionnement en semences végétales de qualité, l’installation des membres du CNS s’avère indispensable pour permettre la mise en œuvre des activités dont ils sont chargés ».
Pour Robert Ouédraogo, président du CNS, « il y a certaines variétés semencières qui étaient vulgarisées et qui n’étaient pas officiellement homologuées et le comité va les homologuer nous permettre d’avoir un catalogue de semences assez variées ».
Les membres du CNS sont composés de 4 membres du ministère de l’agriculture, de 2 du ministère de la recherche scientifique, de 2 du ministère chargé des forêts, d’un membre dans chacun des ministères du commerce, de la santé, de la justice, de l’administration territoriale, des ressources animales.
Il y a aussi dans ce comité des membres des organisations professionnelles et des spécialistes du domaine.
« Ces synergie d’actions participe du succès de la mise en œuvre du thème de la 15e JNP-2012 à savoir, modernisation et professionnalisation de l’agriculture, rôle des acteurs », a renchérie le Dr. Combary.
Le CNS bénéficiera de l’appui financier de la FAO et de l’Union européenne.