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Sidwaya N° 7641 du 9/4/2014

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Education de base au Burkina Faso : « Le taux de scolarisation universel ne sera pas atteint en 2015 »
Publié le jeudi 10 avril 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Education de base au Burkina Faso : « Le taux de scolarisation universel ne sera pas atteint en 2015 »


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Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation organise, du 8 au 11 avril 2014, dans la capitale burkinabè, un atelier technique de la 2e mission conjointe de suivi du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB).

En 2015, le Burkina Faso n’atteindra pas le taux de scolarisation primaire universel (100%). C’est ce qu’a affirmé le secrétaire permanent du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) Ibrahima Kaboré, à l’occasion de l’atelier technique de la 2e mission conjointe de suivi dudit programme qui se tient du 8 au 11 avril 2014, dans la capitale burkinabè. « Aujourd’hui, nous sommes à un taux brut de scolarisation de 80% (la capacité d’accueil des enfants en âge d’aller à l’école). Il y a encore 20% des enfants en âge d’aller à l’école qui ne peuvent y accéder », a expliqué M. Kaboré. A l’en croire, « Chaque année, il y a environ 500 000 enfants qui arrivent au CP1. Le problème que nous avons, c’est surtout au niveau des infrastructures. Nous n’arrivons pas à construire suffisamment d’écoles pour accueillir les enfants en âge d’aller à l’école». Deuxième du genre, a indiqué le secrétaire général du ministère en charge de l’éducation nationale, Emmanuel Goabaga, la mission conjointe intervient, dans un contexte marqué par le transfert effectif de 350 CEG au MENA, la signature de la convention de financement gouvernement/Agence française de développement pour la gestion des fonds du Partenariat mondial pour l’éducation(PME), la mise en œuvre des stratégies sous-sectorielles de l’éducation de base intégrées au PDSEB tels le Programme national d’accélération de l’alphabétisation
(PRONAA), la Stratégie nationale pour l’accélération de l’éducation des filles (SNAEF), etc. Placé sous le thème : «Bilan des activités et des financements 2013 », ce conclave entre les acteurs du système éducatif et les partenaires techniques et financiers va permettre de suivre le processus engagé dans la mise en œuvre des différentes réformes annoncées dans le PDSEB ainsi que le plan d’action 2013. L’objectif général étant selon M. Goabaga, de réaliser un suivi de l’évolution du secteur éducatif de base. Ainsi, durant quatre jours, il s’agira pour les participants de faire le bilan technique et financier des activités et des financements de 2013 par composantes, le suivi des indicateurs du PDSEB, d’apprécier l’ensemble des résultats obtenus et de formuler des orientations pour une mise en œuvre efficiente du plan d’action 2014. « Mise en place en 2012, grâce à la contribution des partenaires techniques et financiers, dans le mécanisme de suivi, nous avons prévu de faire chaque année, un bilan général. Toute chose qui permettra à l’issue de la rencontre, de déterminer les causes des objectifs qui n’ont pas été atteints afin d’y remédier », a souligné le secrétaire général du MENA. Pour une éducation de qualité, l’élaboration de stratégies novatrices s’impose. «Nous sommes en train d’élaborer une stratégie novatrice pour résoudre le problème d’infrastructures. Au niveau du taux d’achèvement (le nombre d’enfants qui achèvent le cycle primaire) nous sommes en retard parce que, c’est cet aspect que nous allons être jugés en 2015. Nous sommes à 60% à ce niveau, et il ya 40% de taux de déperdition ». En dépit des difficultés enregistrées dans la mise en œuvre du PDSEB, la représentante du chef de file des partenaires techniques et financiers, Louise Hébert a salué les efforts du Burkina Faso pour l’atteinte des objectifs escomptés. « Nous apprécions positivement, les efforts qui sont déployés afin de continuer à faire en sorte que les élèves du Burkina ait accès à l’éducation de base. Pour l’atteinte des résultats, nous les partenaires nous contribuons dans le cadre d’un fonds commun utilisé par le gouvernement afin d’atteindre les objectifs du PDSEB », a précisé Mme Hébert. En rappel, le Programme de développement stratégique de l’éducation de base(PDSEB) qui couvre la période 2012-2021 se fixe entre autres pour objectif, de développer l’éducation préscolaire en faisant passer le taux de préscolarisation de 2,7% en 2010 à 13,5% en 2015 et plus de 25% en 2021.

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr

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