La capitale burkinabè, Ouagadougou, abrite jusqu’à vendredi, un atelier international sur ‘’la gestion des déchets solides dans les pays en développement’’, organisé par le réseau Re-Sources.
Cette rencontre réunit des participants venant de la France, d'Haïti, de l'Ile Maurice, du Cameroun, du Togo, du Benin et du Burkina.
Les travaux visent à offrir l'opportunité aux Groupes de thématiques de travail (GTT) transversaux de la plate-forme (réseau Re-Sources) de se rencontrer dans un cadre global de réflexion pour améliorer leurs productions, en prenant en compte toute la filière de la gestion des déchets.
Les participants bénéficient de communications sur l'éducation au développement durable, la gestion interne des associations et ONG dans la gestion des déchets, les rôles des secteurs informels dans la gestion des déchets et le mécanisme de financement de la gestion des déchets, etc.
A l'ouverture des travaux, mardi, le directeur du développement durable de la commune de Ouagadougou, Sidi Mahamoudou Cissé, a indiqué que le taux de production de déchets de la capitale burkinabè s'élevait à 0,57 kilogramme par jour et par habitant, soit 300 000 tonnes d'ordures ménagères générées annuellement.
Au Burkina Faso, un projet de loi a déjà été approuvé par le gouvernement et sera bientôt soumis à l'adoption de l'assemblée nationale.
Ce projet de loi vise l'interdiction de l'importation, de la production, de la commercialisation et de l'abandon des déchets plastiques dans l'environnement.